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FARBA SENGHOR, COORDONNATEUR NATIONAL DU PDS « La nomination de Souleymane Ndéné au poste de directeur de campagne est une rumeur »

Farba Senghor parle de ses relations avec le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye. Une « divergence profonde » l' oppose avec ce dernier que le coordonnateur national du Pds considère comme un « parent ». Dans une interview qu'il nous a accordée, le conseiller personnel du président Wade lève un coin du voile au sujet de la nomination de Souleymane Ndéné Ndiaye comme directeur de campagne du candidat Wade en 2012. Farba Senghor déclare à qui veut l'entendre qu'«il ne s'agit que de rumeurs ». D'autres sujets brûlants sont abordés entre autres l'état de la vente des cartes du Pds avec les opérations de renouvellements des structures.


Rédigé par leral.net le Vendredi 12 Novembre 2010 à 02:23 | | 7 commentaire(s)|

FARBA SENGHOR, COORDONNATEUR NATIONAL DU PDS « La nomination de Souleymane Ndéné au poste de directeur de campagne est une rumeur »
Le Matin : Vous êtes le coordonnateur national du Pds. Quel est l'état actuel du processus de renouvellement des structures de votre parti ?

Farba Senghor : Les renouvellements continuent avec le processus du montage des secteurs, et à l'heure où je vous parle nous avons en caisse 140.000.000 de francs Cfa, représentant environ 1.400.000 militants qui ont acheté leur carte entre les mains des commissaires et des superviseurs. Ces derniers déposent cette somme au niveau d'une banque. Mais il faut dire que cette somme représenterait peut-être la moitié du produit total des ventes. Récemment vous avez dénoncé au cours d'une conférence de presse l'attitude de certains commissaires et superviseurs pour cause de défaillance.

Cette sorite médiatique a-t-elle eu un effet positif ?

Comme vous le savez, nous avons déjà placé 4.662.000 cartes sur l'ensemble du territoire national. Malheureusement il y a des superviseurs et commissaires qui n'ont pas reversé l'argent encaissé. C'est la raison pour laquelle j'avais fait cette sortie dans les médias pour attirer d'abord l'attention de l'opinion, pour dire que la vente des cartes continue, et également les manquements que nous avons notés qui ont freiné le montage des secteurs ne découlaient pas des militants. Mais que ce sont les intermédiaires qui sont les superviseurs et les commissaires qui n'avaient pas reversé l'argent encaissé. J'ai lu beaucoup de rapports qui m'ont été produits cette semaine. Je vais également faire le point de l'ensemble des réponses que nous avons reçues. Mais ce qui est certain, c'est qu'il y a des manquements, et nous irons jusqu'au bout. S'il faut même mettre la gendarmerie pour qu'ils reversent l'argent. Ils seront obligés de le reverser. Parce que le secrétaire général national, Me Abdoulaye Wade, m'a donné les coudées franches. Il m'a demandé d'aller jusqu'au bout pour que l'argent soit reversé. Donc là-dessus, il n'y aura aucun problème.

Des voix commencent à s'élever dans les rangs du Pds pour demander l'ouverture d'un débat interne sur l'après-Wade. Quelle est la position de Farba Senghor sur cette question ?

Cela provient de nos adversaires de l'opposition. Ils ont l'habitude de créer des débats futiles pour pouvoir occuper les Sénégalais et également meubler le temps, les élections. Donc parler de l'après-Wade, je crois que c'est très prématuré. Parce qu'actuellement l'objectif principal que nous avons au sein du Pds, c'est de préparer effectivement et de gagner les élections de 2012. Donc, je ne vois pas qu'est-ce que vient faire ici l'après-Wade. C'est une nouvelle stratégie, un stratagème de nos adversaires qu'ils soient tapi parmi nous ou qu'ils soient à l'extérieur. Ils ont comme intention de semer la diversion pour occuper le temps qui nous sépare des élections. Mais ce qui est fondamental pour nous, c'est que nous voulons garder notre sérénité et toute notre capacité pour vaincre largement en 2012.

Quelles sont vos relations avec le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye ?

Nous avons des relations personnelles. Nous sommes des parents. Il n'y a rien entre nous. Maintenant s'il s'agit de la gestion de l'Etat et de la gestion du parti, cela c'est autre chose. Moi, je représente le Parti démocratique sénégalais. Donc, à chaque événement, je donne alors mon point de vue pour que le président de la République ne soit pas trompé. Mais également pour éclairer l'opinion nationale sur ce que pense la majeure partie des militants du Parti démocratique sénégalais. Donc, c'est là où nous avons des divergences. Nous avons une divergence profonde en ce qui concerne la rétrocession, par exemple, des droits de retransmission des matchs de football, de basket-ball et de la lutte à TFM. Je ne suis pas d'accord avec le Premier ministre, ni avec Guirassy qui veulent coûte que coûte soutenir la télévision de Youssou Ndour qui vient de naître, à qui on veut donner la possibilité de pouvoir profiter de la RTS pour se promouvoir. Je dis totalement non. Le fait également que le Premier ministre et Guirassy soient présents à la cérémonie d'inauguration de la TFM pour tapoter nos adversaires qui sont les plus pourfendeurs du régime, mais je dis non. Donc, mon combat est un combat pour la justice. Mais c'est un combat également pour que ceux qui défendent notre régime ne puissent pas dire que nous soutenons les adversaires du président de la République qui sont bien connus. Parce que les éditoriaux et les commentaires de TFM sont contre le président et son régime. Je ne vois pas pourquoi on donne la possibilité à cette chaîne de télévision de se promouvoir à travers la RTS. Je dis non au Premier ministre et à Guirassy pour cela. Il faut que les télévisions qui soutiennent le président de la République ou qui manifestent la neutralité telles que 2STV, la RDV de Ben Basse et Sidy Lamine qui a fait un grand effort actuellement pour être neutre. Je pense qu'on ne doit pas leur enlever le pain de la bouche et donner ça à TFM qui insulte tous les jours le président de la République. Je combattrais n'importe qui voudra donc soutenir TFM dans cette action-là. C'est clair ! Et même Souleymane Ndéné Ndiaye... Mais s'il persiste aussi, je persisterais pour me battre contre lui. Il faut qu'il cesse de soutenir les pourfendeurs de notre régime. Ensuite sur cette question, TFM est une télévision culturelle. C'est ce qui a été signé entre Youssou Ndour lui-même et le ministre Guirassy. Actuellement il y a une tournure qu'on est en train d'observer avec deux émissions politiques. Donc, TFM fait l'information. Le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye et le ministre de la Communication Moustapha Guirassy ont l'obligation de redresser donc cette nouvelle tournure que TFM vient de prendre, et de la rappeler à l'ordre. Et je veillerai à ce que TFM soit rappelée à l'ordre par le Premier ministre ou par Guirassy. C'est inacceptable que ceux qui soutiennent le président soient mis dans de mauvaises conditions et les pourfendeurs du régime soutenus. Je ne suis pas d'accord. Je n'ai rien contre Souleymane Ndéné Ndiaye. Donc moi, je défends la justice et l'intérêt du président Abdoulaye Wade. Je défends également l'intérêt de notre parti. Donc voilà. Souleymane est mon parent. Nous avons de très bonnes relations sur le plan personnel. Mais, s'agissant du parti, je suis obligé de défendre le frère secrétaire général national. Je suis obligé de défendre également les militants et leurs positions.
b[ Etes-vous prêt à travailler avec Souleymane Ndéné Ndiaye dans le directoire de campagne du président Wade à la tête de laquelle il vient d'être porté ? ]

bSi le président nomme Souleymane Ndéné directeur de campagne, je ne vois pas pourquoi je ne travaillerais pas avec lui. Parce que le secrétaire général national est le seul habilité par le parti, à choisir son directeur de campagne. Mais jusque-là il ne s'agit que de rumeurs. Et moi, je ne peux pas commenter des rumeurs parce que cette information est sortie du conseil des ministres. Le président de la République ne l'a pas dit dans un Comité directeur, dans un Bureau politique ou au cours d'un congrès. Et c'est lui-même (Ndlr : le président Wade) qui avait fait prêter serment ses ministres, que les informations ne doivent pas sortir du conseil des ministres ; parce que ce sont des informations à huis clos, ce sont des informations qui doivent être gardées parmi les membres du conseil des ministres. Donc pour le moment, je ne fais pas cas des rumeurs. Je ne commenterai pas donc de rumeurs. Rien ne me dit qu'il a été nommé. Parce que le président ne m'a jamais parlé de cela. Je n'ai jamais entendu parler de la nomination de Souleymane Ndéné comme directeur de campagne. Le jour où ce sera officiel, je ne peux que me soumettre à la volonté du candidat parce que c'est lui qui est habilité à désigner son directeur de campagne. Mais pour le moment, je crois que ce ne sont que des rumeurs.

Que vous inspire la brouille entre le président Wade et son homologue Gbagbo, suite à l'audience accordée à Ouattara à Dakar entre les deux tours de l'élection présidentielle ivoirienne ?

Nos opposants perdus, comme vous le constater, reprennent les chansons de l'extérieur et les amplifient. C'est ce que Tanor Dieng a fait. C'est une manière honteuse. Donc, le fait d'accompagner Gbagbo dans sa campagne électorale, d'apparaître dans ses meetings et critiquer le président de la République qui reçoit un membre de l'international libéral, Alassane Ouattara, qui est le vice-président africain, je crois qu'il y a là un manque d'ouverture d'esprit de Tanor Dieng et des responsables socialistes. Parce que l'argument que Tanor a brandi pour être présent à Abidjan, c'est Gbagbo appartient à l'international socialiste. Donc, en tant que membres de cette instance nous devons le soutenir. Et on dénie au président de la République du Sénégal Me Abdoulaye Wade, président de l'international libéral, le droit de soutenir un membre de cette instance. Et le président Wade, en arrivant au pouvoir, avait dit qu'il continuait à recevoir tous les opposants légaux des pays. Et ce n'est pas la première fois que le président reçoit. Vous pouvez les compter parce que rien n'est caché ici au Sénégal. Donc, le président reçoit tout le monde. Je voudrais donc vous dire qu'en ce qui concerne la Côte d'Ivoire, le président a toujours reçu, que ce soit sous Bédié ou sous le général Guei, des opposants ivoiriens. Il a continué à le faire. Il a même reçu Gbagbo à plusieurs reprises et publiquement. De la même manière, il a reçu Bédié et Ouattara. Donc, je pense qu'il n'y a rien de nouveau dans ce qui vient de se passer. Ouattara était venu à Dakar pour rencontrer ses partenaires. Il ne peut venir à Dakar et retourner en Côte d'Ivoire sans rencontrer le président Wade. Mieux il a demandé au président de la République de l'aider à comprendre la stratégie qu'il avait utilisée lorsqu'il était dans la même position que lui présentement. En 2000, le président Wade comme vous le savez était le candidat sorti de l'opposition comme Ouattara pour aller contre le président au pouvoir. Il est venu lui demander des conseils. C'est tout à fait normal. Comme vous l'avez constaté Tanor était là-bas. On a même dit que Dansokho était là-bas. Robert Bourgui qui n'est pas avec nous était également là-bas. A mon avis, Tanor était allé amadouer Gbagbo pour avoir un financement possible pour la prochaine élection présidentielle. Il n'y avait rien d'autre. En chantant autour de Gbagbo, en attaquant le président de la République, il se donne des points pour pouvoir être financé. Mais le président pouvait protester à plusieurs reprises contre Gbagbo qui les a financés. Je pense qu'ici ce sont des présidents qui se font face. Le président Abdoulaye Wade a été élu par son peuple, et il ne demande conseil qu'à qui il veut. Il ne se soumettra jamais à la volonté d'un autre pays. Il n'appliquera la politique que lui a chargée la volonté populaire sénégalaise. Donc, je crois que parler en fait de problème entre la Côte d'Ivoire et le Sénégal, l'amplifier jusqu'à même aller dire que les Sénégalais sont menacés, c'est de la mauvaise foi.

Réalisée par Boubacar Demba SADIO (À suivre) le matin

(Plus d'informations demain sur leral .net)


1.Posté par sadjaraw le 12/11/2010 07:36 | Alerter
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ah diamono coumba ngay dougou marsé leket ba nga sa digue bopam passé na. way way ngoutoute amesse na niou la , bi diap panier tata vivi thiongolong pour dem marsé yagoul dara .tais toi nak sinon bou doyoul niou doly rek.

2.Posté par TALLA le 12/11/2010 08:18 | Alerter
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TU N'EST QU'UN IMBECILE FARBA SENGHOR. TU NA RIEN A DIRE; YAW SA BAYE MOMOULE REWMI SA NDEYE MOMOUKO, ET PUIS LAISSE LA TELE DE YOUSSOU NDOUR EN PAIX, ILS NONT JAMAIS PARLE DE TOI CAR TU N'EST QU'UN MEDIOCRE

3.Posté par deb le 12/11/2010 08:21 | Alerter
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Avec le regime de wade tous les mediocres deviennent des porte parole

4.Posté par Véridique le 12/11/2010 08:48 | Alerter
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TOUT CA C WADE car il n'aime que les médiocres, les traître et le imébécils.

5.Posté par diawfara le 12/11/2010 09:02 | Alerter
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loin de moi l'idée de soutenir ou de cautionner le comportement de mr farba Senghor mais force est de reconnaitre que ce monsieur est constant dans sa démarche. fidèle parmi les fidèles doté d'une loyauté sans faille au PR. mais qu'est ce qui fait la force du mouridisme c est l'obéissance et la soumission totale au chef. les hommes politiques tels que idy ou macky ou même gadio sont à la limite des «traites», selon mon opinion, au PR. mais regardez leur cursus étatique. ils le doivent au PR je suis apolitique et je n ai jamais appartenu à un parti. quant à la côte d'ivoire ils doivent cesser de nous considérer comme des ''woudjs'' co-épouses. ce n est pas Wade qui va lire le président en Côte d'ivoire et c est dommage que nos cousins n'«i voi rien» se défoulent toujours sur les pauvres émigrés sénégalais à chaque fois qu'il y a un problème. si les Sénégalais en faisaient de même avec les guinéens ou cela nous menera. les sénégalais sont très difficiles à gouverner. jamais satisfaits. nous sommes dans la majorité des croyants musulmans et chrétiens nous oublions la volonté de DIEU. ayant de la retenue et de la tenue et écartons nous des insultes des écarts de langage etc.. soyons humbles. Dieu est avec les endurants et les pieux wa salam

6.Posté par zeus2 le 12/11/2010 09:40 | Alerter
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Vraiment Tfm dou tele,youssou ndour ak thiowam je pensais qu'on allait avoir une tv new look mais dara,rien que des tocards qui ne maitrisent pas les facettes d'une television

7.Posté par ??????? le 12/11/2010 16:57 | Alerter
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Ce gars là n'a plus droit à la parole. c'est un méchan, un ignar. bala may dé rek on le traite de constan. certes, c'est un constan mais il l'est dans son ignorance et son antipathie. pour son information: Tfm est une télé culturelle. elle ne doit pas faire de bultins d'info, mais a le droit de faire des débats et des plateaux, fussent-ils politiques. va revoir les textes. ignar wa!!!!!!!!!!. xamo doul!!!!!!!!! con wa!!!!!!!!!!

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