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Fausses nouvelles : Bougar Diouf s’explique devant la DSC et sera jugé demain


Rédigé par leral.net le Mardi 26 Août 2025 à 11:30 | | 0 commentaire(s)|

Placé sous mandat de dépôt hier, Bougar Diouf sera jugé demain pour diffusion de fausses nouvelles, rapporte Libération, repris par Senenews.

« Je finis par vous dire que je ne faillirai pas à ma mission de défendre les institutions de la République, ainsi que celle du patronat dont je fais partie. D’ailleurs, c’est cet engagement qui m’a poussé à m’exprimer ainsi. Mon intention n’a jamais été de dire du mal ou de jeter l’opprobre ou le discrédit sur qui que ce soit », a déclaré Bougar Diouf devant les enquêteurs de la DSC, selon des informations publiées par Libération. Déféré au parquet hier, il a été placé sous mandat de dépôt et comparaîtra demain devant le tribunal des flagrants délits.

Au cours de l’audition, les enquêteurs lui ont demandé s’il était disposé à retirer de ses plateformes le post Facebook à l’origine de sa convocation. « Mon intention n’était pas de nuire, mais je suis disposé à le retirer pour l’intégrité nationale », a-t-il répondu. Les policiers l’ont également interrogé sur un commentaire qu’il avait laissé sous une publication du surnommé Akhenaton, où il demandait à ce dernier d’interpeller directement le Premier ministre Ousmane Sonko pour qu’il ordonne « aux rebelles de la Casamance d’arrêter d’acheter des armes à Paris et en Turquie ».

« J’ai simplement repris les propos d’un membre du MFDC à travers une vidéo postée sur le site journaldu-pays.com, que je dénonce depuis 2012 », a précisé Bougar Diouf. Il a ajouté : « Mon intention n’a jamais été de discréditer le Premier ministre ou le gouvernement auprès de la population en général et des Forces de défense et de sécurité en particulier. Je cherche uniquement à attirer l’attention des autorités ».

Par ailleurs, la DSC a un autre dossier ce mardi : celui de Mamadou Sy Tounkara. Le chroniqueur avait affirmé que le bureau de l’Assemblée nationale avait rejeté la proposition de loi criminalisant l’homosexualité, avant de reconnaître son erreur, précise Libération.



Mame Fatou Kébé