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Fermeture du campus social de l’Ucad ce lundi : Les étudiants attendent les autorités, poings fermés !

La décision du Centre des oeuvres universitaires de Dakar de procéder à la fermeture du campus social, ce lundi, risque de buter sur la détermination des étudiants à ne pas lever le camp.


Rédigé par leral.net le Dimanche 24 Août 2008 à 23:34 | | 0 commentaire(s)|

Fermeture du campus social de l’Ucad ce lundi : Les étudiants attendent les autorités, poings fermés !
Chaque camp campe sur sa position. En conférence de presse, le chef de services des cités, Mactar Ndoye, n’y est pas allé de main morte pour montrer la volonté des autorités du Coud de fermer le campus social à partir du lundi 25 août 2008. « Nous avons fait beaucoup de dérogations. Maintenant, nous ne pouvons plus aller au-delà du lundi pour fermer le campus », déclare Mactar Ndoye qui tient à préciser qu’il s’agit-là d’une décision irréfragable puisque venant du Conseil restreint de l’université. « Pour des raisons de sécurité, nous avons pris, également, la décision de ne pas loger les délégués pendant les vacances de l’année 2007-2008 », souligne-t-il, non sans appeler les étudiants à la raison pour le respect des décisions prises par les autorités universitaires.

Mais face à cette position de Mactar Ndoye, une source bien établie dans les services du Coud nous signale que « si les étudiants ne quittent pas le campus ce lundi, l’on fera appel à la police et à la sécurité de l’institution pour les déloger de force ». « Force doit rester à la loi », nous souffle cette source qui soutient que « toutes les dispositions seront prises pour que les étudiants quittent le campus de gré ou de force ». De leur côté aussi, les étudiants ne cachent pas leur détermination à ne pas quitter le campus. « Nous ne bougerons pas d’ici tant que tous les étudiants n’auront pas fini leurs examens », lance gaillardement le porte-parole du collectif des amicales des facultés, Cheikh Samb.

« Les autorités du Coud sont dans une logique de guerre, elles nous trouveront sur leur chemin. Quels que soient les moyens qu’elles prendront pour nous déguerpir, nous nous y opposerons avec détermination », lâche-t-il, non sans souligner qu’ils sont prêts pour la confrontation. « Si jamais les autorités du Coud envoient la police dans le campus, je vous promets qu’il n’y aura pas de rentrée universitaire l’année prochaine », prévient Cheikh Samb.

Hamidou SOKOMO

Senegal Leral