Le carnage-ou plutôt la délinquance financière- opérée par certains tenants du régime sur les mille milliards du fonds Covid, continue de soulever des vagues d'indignation et de désapprobation. Car, nul ne comprend aujourd'hui, comment des responsables ont pu pousser l'indécence et le manque de retenue, au point de profiter du malheur des populations, pour se faire des sous sur leur dos ?
Et ce qui choque le plus, est que ce crime financier a été opéré au moment où les populations étaient préoccupées par les ravages de la pandémie, avec ses multiples variants et son lot de désolation. Pendant ce temps, ceux qui étaient chargés de les soulager, n'hésitaient pas à faire la nouba avec l'argent des couches vulnérables, en s'appuyant sur des "variants" comme les surfacturations, les marchés fictifs et autres gré à gré.
C'est pourquoi, aujourd'hui, la déception est à son paroxysme du côté des populations, qui voient chaque jour, la presse égrener un chapelet de scandales financiers concernant les mille milliards collectés pendant la Covid. Chose d'autant plus inadmissible de la part d'un parti qui s'appelle Alliance pour la République ; parce que la République, c'est avant tout la chose publique.
Seulement, comme le faisait remarquer le doyen Mamadou Dia dans son "Regard vers le grand large d'un patriarche (…)", «pour que la République atteigne la plénitude de de son objet en tant que système de gouvernement du peuple, elle doit aussi, impérativement, demeurer le lieu de la séparation des biens publics, d'avec les biens privés».
Dans le même sillage, le doyen d'ajouter : «La confusion des genres en cette matière, fondement de l'affairisme, est, à cet égard, la source la plus pernicieuse pour gangrener les valeurs cardinales de la République et conduit bien souvent à son effondrement».
« Cet affairisme, selon Mamadou Dia, commence toujours au plan familial, s'étend ensuite au clan, pour se transformer enfin en une oligarchie, laquelle, pour se maintenir dans la perpétuation de ses avantages acquis au détriment du peuple, ne pourra trouver de solution de sortie de crise que dans la fuite en avant par le moyen d'une dictature (...)».
Des noms des proches du Président sont cités...
En tout cas, d'une certaine manière, c'est comme si aujourd'hui, on vivait la situation décrite par le doyen. Car, malgré la succession d'affaires plus scandaleuses les unes les autres, aucune sanction n'a été prise à ce jour. Cela est-il dû au fait que dans les plus juteuses affaires, les noms des proches du Président sont cités ? À tort ou à raison ?
Toujours est-il qu'aujourd'hui, on assiste à une sorte de banalisation des détournements, de ce crime financier et carnage économique sur fond de bamboula. Mais, il semble qu'avec cette affaire de «Covid business», le point de non-retour a été atteint et le Président Sall a l'obligation de sévir. Parce que cette forte corruption entretenue et encouragée, fait souvent naître dans la société, des disparités criardes qui sont souvent l'objet de frustrations.
Car les populations assistent, avec impuissance, à l’émergence d'une classe de milliardaires spontanés, qui se constitue sur leur dos, au moment où elles croupissent dans une misère abyssale. Une situation gravissime qui finit souvent par entraîner une fracture sociale terrible, entre une petite élite fortement repue des ressources du peuple et une populace pauvre abandonnée à elle-même et obligée de recourir à une criminalité de toutes sortes pour survivre. Pour tout dire, si un terme n'est pas mis à cette sorte de «permis de voler», elle risque de faire déborder le vase de frustrations.
Parce qu'au-delà de l'impunité dont jouissent les auteurs d'actes de prévarication, c'est l'absence de volonté politique des gouvernants pour y remédier, qui choque le plus. Ainsi, il incombe au pouvoir qui est garant de la sécurité et de la quiétude des populations, de prendre les sanctions qui s'imposent, pour mettre fin à cette pagaille qui menace les fondements de la République, étant entendu que tant va la cruche à l'eau, qu'à la fin elle se casse...
Tribune
Et ce qui choque le plus, est que ce crime financier a été opéré au moment où les populations étaient préoccupées par les ravages de la pandémie, avec ses multiples variants et son lot de désolation. Pendant ce temps, ceux qui étaient chargés de les soulager, n'hésitaient pas à faire la nouba avec l'argent des couches vulnérables, en s'appuyant sur des "variants" comme les surfacturations, les marchés fictifs et autres gré à gré.
C'est pourquoi, aujourd'hui, la déception est à son paroxysme du côté des populations, qui voient chaque jour, la presse égrener un chapelet de scandales financiers concernant les mille milliards collectés pendant la Covid. Chose d'autant plus inadmissible de la part d'un parti qui s'appelle Alliance pour la République ; parce que la République, c'est avant tout la chose publique.
Seulement, comme le faisait remarquer le doyen Mamadou Dia dans son "Regard vers le grand large d'un patriarche (…)", «pour que la République atteigne la plénitude de de son objet en tant que système de gouvernement du peuple, elle doit aussi, impérativement, demeurer le lieu de la séparation des biens publics, d'avec les biens privés».
Dans le même sillage, le doyen d'ajouter : «La confusion des genres en cette matière, fondement de l'affairisme, est, à cet égard, la source la plus pernicieuse pour gangrener les valeurs cardinales de la République et conduit bien souvent à son effondrement».
« Cet affairisme, selon Mamadou Dia, commence toujours au plan familial, s'étend ensuite au clan, pour se transformer enfin en une oligarchie, laquelle, pour se maintenir dans la perpétuation de ses avantages acquis au détriment du peuple, ne pourra trouver de solution de sortie de crise que dans la fuite en avant par le moyen d'une dictature (...)».
Des noms des proches du Président sont cités...
En tout cas, d'une certaine manière, c'est comme si aujourd'hui, on vivait la situation décrite par le doyen. Car, malgré la succession d'affaires plus scandaleuses les unes les autres, aucune sanction n'a été prise à ce jour. Cela est-il dû au fait que dans les plus juteuses affaires, les noms des proches du Président sont cités ? À tort ou à raison ?
Toujours est-il qu'aujourd'hui, on assiste à une sorte de banalisation des détournements, de ce crime financier et carnage économique sur fond de bamboula. Mais, il semble qu'avec cette affaire de «Covid business», le point de non-retour a été atteint et le Président Sall a l'obligation de sévir. Parce que cette forte corruption entretenue et encouragée, fait souvent naître dans la société, des disparités criardes qui sont souvent l'objet de frustrations.
Car les populations assistent, avec impuissance, à l’émergence d'une classe de milliardaires spontanés, qui se constitue sur leur dos, au moment où elles croupissent dans une misère abyssale. Une situation gravissime qui finit souvent par entraîner une fracture sociale terrible, entre une petite élite fortement repue des ressources du peuple et une populace pauvre abandonnée à elle-même et obligée de recourir à une criminalité de toutes sortes pour survivre. Pour tout dire, si un terme n'est pas mis à cette sorte de «permis de voler», elle risque de faire déborder le vase de frustrations.
Parce qu'au-delà de l'impunité dont jouissent les auteurs d'actes de prévarication, c'est l'absence de volonté politique des gouvernants pour y remédier, qui choque le plus. Ainsi, il incombe au pouvoir qui est garant de la sécurité et de la quiétude des populations, de prendre les sanctions qui s'imposent, pour mettre fin à cette pagaille qui menace les fondements de la République, étant entendu que tant va la cruche à l'eau, qu'à la fin elle se casse...
Tribune