Pour le psychologue Alioune Diouf, cette situation est due à la conception que les Sénégalais ont de la politique. « Nous constatons à une dénaturalisation profonde de ce qu’est l’engagement politique. A la base, il y a un contrat tacite très pervers qui se noue entre les politiques qui vont à la conquête du pouvoir et l’électorat. C’est comme si c’est une question de donnant-donnant. Vous m’aidez à accéder au pouvoir et en retour, je m’occupe de vos problèmes. Ce qui enlève la dimension globalisante de l’engagement politique et qui fait que l’homme politique qui accède au pouvoir, essaye de retourner l’ascenseur aux personnes qui l’ont aidé à accéder au pouvoir. Et la perversité de ce contrat n’est vraiment mise à nu, qu’au moment où l’homme politique souffre d’une certaine disgrâce », a-t-il détaillé ce lundi sur RFM.
Pour sa part, le sociologue Djiby Diakhaté situe le problème à trois niveaux. « C’est d’abord le niveau de la formation politique à laquelle appartient l’individu, précisément quand la décision est prise sans aucune communication, mettant la personne devant le fait accompli.
Le second niveau, c’est l’image que l’individu veut donner au niveau de la population de façon générale. Tout se passe comme s’il y a une honte lorsque vous perdez un poste. Le troisième élément reste la question du militantisme qui est mis en cause », a-t-il souligné.
Pour éviter de tels comportements, il pense qu’il faut ramener les uns et les autres « à la raison », pour qu’ils se rendent compte que le plus important, c’est la réussite de la mission. Et pour lui, la formation doit être de rigueur au niveau des partis…
La rédaction de Leral.net
Pour sa part, le sociologue Djiby Diakhaté situe le problème à trois niveaux. « C’est d’abord le niveau de la formation politique à laquelle appartient l’individu, précisément quand la décision est prise sans aucune communication, mettant la personne devant le fait accompli.
Le second niveau, c’est l’image que l’individu veut donner au niveau de la population de façon générale. Tout se passe comme s’il y a une honte lorsque vous perdez un poste. Le troisième élément reste la question du militantisme qui est mis en cause », a-t-il souligné.
Pour éviter de tels comportements, il pense qu’il faut ramener les uns et les autres « à la raison », pour qu’ils se rendent compte que le plus important, c’est la réussite de la mission. Et pour lui, la formation doit être de rigueur au niveau des partis…
La rédaction de Leral.net