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GAMBIE-Vice-présidente anticonstitutionnelle: Fatoumata Jallow Tambajang, première bourde d’Adama Barrow


Rédigé par leral.net le Mercredi 25 Janvier 2017 à 09:08 | | 0 commentaire(s)|

Fatoumata Jallow Tambajang ne peut pas occuper le poste de vice-présidente de la Gambie selon la Constitution gambienne.
Fatoumata Jallow Tambajang ne peut pas occuper le poste de vice-présidente de la Gambie selon la Constitution gambienne.
 
Si on se réfère à la Constitution gambienne, la première nomination d’Adama Barrow est bien frappée du sceau de l'illégalité. Fatoumata Jallow Tambajang ne peut pas occuper le poste de vice-Présidente de la Gambie selon la loi.
 
Le fait donne raison à ceux qui se posaient des questions sur les capacités managériales de Adama Barrow que d'aucuns présentent comme un Président par défaut. En effet, la première nomination d’Adama Barrow est bien frappée du sceau de l'illégalité. Si on se réfère à la Constitution gambienne, Fatoumata Jallow Tambajang ne peut pas siéger au poste de vice-Présidente.
 
L'article 62 de la Constitution gambienne stipule effectivement que la personne qui peut être nommée au poste de vice-président doit avoir au minimum trente ans et au maximum soixante-cinq ans. Or...elle a plus de soixante-cinq ans. "Pour être plus précis, la vice-présidente est née le 22 octobre 1949 à Brikama et elle donc âgé à ce jour de 67 ans".
 
Si madame Tambajang est réputée pour sa rigueur et sa maîtrise de l'administration gambienne, il n'en demeure pas moins que les textes la disqualifient formellement pour occuper le poste de vice-Présidente. En attendant, la première décision qu'elle a prise a été d'ordonner la libération de toutes les personnes détenues dans la sinistre prison de mile 2.
 
Ancienne ministre de la Santé sous Jammeh Fatoumata Jallow Tambajang est aussi une militante des droits de la Femme. Elle a également occupé un poste au sein de l'ONU. Elle fait partie des cadres de la coalition à l'origine de la candidature d'Adama Barrow à l'élection présidentielle qui a consacré le départ du dictateur Yahya Jammeh.
 
Libération