Gabon I "Je crois sincèrement avoir 100 % de chances de remporter cette élection"

La campagne électorale bat son plein depuis plusieurs jours. Quelles sont vos chances de l'emporter au soir du 27 septembre ?

Je crois sincèrement avoir 100 % de chances de remporter cette élection. Pourquoi ? Parce qu'une élection ne s'improvise pas. Elle ne se prépare ni en deux, ni en trois jours. Voilà plus de deux ans que je travaille avec détermination pour ce rendez-vous.
J'étais déjà candidate en 2023 et, à ce moment, nous avons tous été agréablement surpris par le sursaut national porté par le Président Brice Clotaire Oligui Nguema et ses compagnons. Depuis bien avant cette libération, je suis présente sur le terrain, proche des populations. Dès 2013, au retour de mes études, alors même que je n'avais pas d'emploi, j'ai commencé à mener des actions sociales auprès de mes concitoyens, en toute simplicité, en partageant leur quotidien. C'est cette constance et cette fidélité qui me donnent aujourd'hui la certitude que mes compatriotes me feront massivement confiance au soir du 27 septembre.

2. Pourquoi vous et pas quelqu'un d'autre ?

Je suis candidate de l'Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB), parti fondé par le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema. S'il m'a investie, c'est parce qu'il connaît mon engagement d'hier comme d'aujourd'hui, avant et après le coup de libération. Le Président a besoin, autour de lui, de femmes et d'hommes sincères, qui refusent le chantage, qui disent la vérité et qui ne se compromettent pas dans la politique politicienne. Je fais partie de ces personnes. Je suis une femme qui travaille, qui respecte ses engagements et qui met l'intérêt collectif au-dessus des calculs personnels. C'est en cela que je crois représenter une véritable valeur ajoutée pour nos institutions et pour le projet de société du Président.

3. Vous êtes une femme aimée, appréciée par vos potentiels électeurs. Cela se voit à travers les causeries et les rencontres. Êtes-vous la femme providentielle pour eux ?

L'accueil chaleureux que je reçois dans les quartiers et lors de nos causeries est le fruit d'un travail de proximité qui dure depuis de nombreuses années. Je suis née et j'ai grandi dans le Deuxième Arrondissement de Franceville. Beaucoup de jeunes me connaissent, beaucoup de mamans ont partagé avec moi des moments de vie, des petits commerces, des initiatives solidaires. Cette proximité nourrit naturellement une relation de confiance et d'affection réciproque.
Alors, suis-je leur femme providentielle ? Je dirais plutôt que je suis leur voix. Mes populations estiment qu'avoir « l'une des leurs » dans les instances de décision est une chance pour elles, car je serai leur messagère auprès des décideurs. C'est ce sentiment d'appartenance et de fidélité mutuelle qui explique leur enthousiasme et leur mobilisation autour de ma candidature.

4. Vous avez sans doute un message pour rassurer et fidéliser vos électeurs afin qu'ils vous accordent leurs suffrages.

Mon message est simple : je demande à mes concitoyens de voter avec objectivité et responsabilité. Car un vote n'est pas un acte anodin. Un vote objectif crée une véritable dette morale du candidat envers ses électeurs. À l'inverse, lorsqu'on vend sa voix ou son bulletin, on ne peut exiger ensuite des comptes ou attendre un engagement sincère de la part de l'élu.
Notre pays a besoin de sortir de ce cycle. Nous devons dire non à la corruption et aux manipulations. Le développement ne peut se réaliser qu'avec des institutions fortes, gérées par des femmes et des hommes intègres, patriotes et travailleurs. C'est l'engagement que je prends devant vous. Et je remercie mes concitoyens de croire en ce projet collectif et en ce combat pour l'avenir.

Propos recueillis par MATSOMBI