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Gabon : Shanna Investment, la pieuvre financière qui a saigné l'État

Rédigé par leral.net le Vendredi 14 Novembre 2025 à 15:25 | | 0 commentaire(s)|

‎ ‎Dans les couloirs feutrés du pouvoir, une machine bien huilée s'est mise en marche, froide, implacable, méthodique. Son nom : Shanna Investment. Sa mission : absorber à bas prix les joyaux de l'économie gabonaise sous couvert de privatisations déguisées ou de faillites simulées. Derrière cette architecture opaque, deux figures bien connues : Noureddin Bongo Valentin, et son fidèle complice Abdul Océni Ossa, ami d'enfance et homme de main discret.
‎ ‎‎Ce que révèle l'enquête, c'est (...)

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‎Dans les couloirs feutrés du pouvoir, une machine bien huilée s'est mise en marche, froide, implacable, méthodique. Son nom : Shanna Investment. Sa mission : absorber à bas prix les joyaux de l'économie gabonaise sous couvert de privatisations déguisées ou de faillites simulées. Derrière cette architecture opaque, deux figures bien connues : Noureddin Bongo Valentin, et son fidèle complice Abdul Océni Ossa, ami d'enfance et homme de main discret.


‎‎Ce que révèle l'enquête, c'est une stratégie cynique et savamment orchestrée : pousser des entreprises stratégiques au bord de l'effondrement, pour ensuite les “sauver” via Shanna Investment. Résultat : les hôtels emblématiques Radisson, Le Méridien, ou encore des groupes pharmaceutiques cruciaux sont passés entre les mains de cette structure privée pour des sommes dérisoires, loin de leur vraie valeur.

‎Shanna n'était pas une entreprise, c'était une tentacule financière. Alimentée par un réseau de SCI-écrans, elle brassait des flux d'argent dissimulés, échappant aux radars de l'État. L'objectif : siphonner les ressources publiques, privatiser les profits, et collectiviser les pertes.

‎ Pendant que le peuple subissait les pénuries, les hôpitaux en ruine, les écoles délabrées, eux bâtissaient un empire de l'ombre, bien à l'abri des regards. Ce n'était plus du détournement, c'était une prise d'otage de l'économie nationale.

‎Aujourd'hui, alors que la justice tente de remonter les fils de cette toile, une seule vérité s'impose : le pillage était organisé au sommet, et Shanna n'en était que la façade. Le Gabon exige désormais des comptes. Et plus jamais, le silence ne couvrira le bruit du vol.

FK



Source : https://www.gabonews.com/fr/actus/societe/article/...