Le jeune espoir de la lutte sénégalaise, Saloum Saloum, risque, désormais, de moisir dans l’arène ; du moins s’il ne compte que sur le promoteur Gaston Mbengue. Car, il a soulevé l’une des nombreuses questions qui fâche l’organisateur des combats de lutte, surnommé Don King, du nom du vorace promoteur américain de boxe ; à savoir les réclames d’argent. Ce n’est pas directement lui, mais son manager. Ce qu’il ne fallait pas. Car, Gaston a décidé tout simplement d'écarter Saloum Saloum : en dépit d’avoir été vainqueur à la demi-finale de l’édition du Claf 2010, il ne disputera pas la finale. C’est Super étoile, qui avait perdu sa demi-finale, qui le fera à sa place. Ainsi en a décidé Gaston. Et le pire est à craindre pour le lutteur : ne plus avoir de combats. Car, c’est ce qu’on peut déduire au regard de la décision que le promoteur a prise à l’encontre d’un poids lourd de la lutte : Gris Bordeaux, le nouveau « tigre de Fass ».
Celui-ci avait réclamé à Gaston, qui était décidé à organiser son combat contre Eumeu Sène, pour 50 millions chacun, une rallonge de 10 millions de nos francs. Gaston pris une sanction qui ôte à Gris Bordeux toutes les chances d’en découdre avec un adversaire d’ici la fin de cette saison. Gaston a décidé pour le moment de ne plus organiser ses combats ; ceci d’autant qu’il a déjà une grande affiche pour la saison prochaine : Yekini contre Bombardier. Pour la continuité de son prochain programme, il va s’appuyer sur les jeunes espoirs ; dont dit-il les affiches sont plus « attrayantes », moins chères, également. Gris Bordeaux a donc un jeune ami d’infortune. Ils ne devront plus compter que sur Luc Nicolaï et les autres petits promoteurs pour vivre de leur art, pour ne pas dire de leur métier pendant un bon moment. Les répresailles de Gaston sont-elles juridiquement fondées, cadrent-elles avec les normes de l’arène et avec l’éthique tout court ? L'avenir nous édifiera.
La Redaction xibar.net
Celui-ci avait réclamé à Gaston, qui était décidé à organiser son combat contre Eumeu Sène, pour 50 millions chacun, une rallonge de 10 millions de nos francs. Gaston pris une sanction qui ôte à Gris Bordeux toutes les chances d’en découdre avec un adversaire d’ici la fin de cette saison. Gaston a décidé pour le moment de ne plus organiser ses combats ; ceci d’autant qu’il a déjà une grande affiche pour la saison prochaine : Yekini contre Bombardier. Pour la continuité de son prochain programme, il va s’appuyer sur les jeunes espoirs ; dont dit-il les affiches sont plus « attrayantes », moins chères, également. Gris Bordeaux a donc un jeune ami d’infortune. Ils ne devront plus compter que sur Luc Nicolaï et les autres petits promoteurs pour vivre de leur art, pour ne pas dire de leur métier pendant un bon moment. Les répresailles de Gaston sont-elles juridiquement fondées, cadrent-elles avec les normes de l’arène et avec l’éthique tout court ? L'avenir nous édifiera.
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