A l’hôpital Aristide Le Dantec, certains patients ont ainsi pu être traités par un personnel composés d’agents hostiles à la grève.
Rencontré devant le service de virologie, Moussa Diop fait partie de ceux qui ont choisi de venir travailler. Sa présence à son poste, il l’explique par le fait qu’il n’est affilié à aucun syndicat.
Une raison à peu presque identique à celle avancée par Anne Marie Cissé rencontrée au service de neurologie de l’hôpital de Fann, alors qu’elle aidait une patiente à quitter sa chaise roulante pour rejoindre une salle.
‘’Je ne milite dans aucun syndicat, donc je suis tenue d’assumer mes services’’, déclare la jeune femme.
Et même si elle faisait partie d’un quelconque syndicat, elle affirme qu’elle ne pourrait certainement pas ‘’suivre un quelconque mot d’ordre de grève’’ au vue de la souffrance des malades.
Loin de là, à l’Hôpital général de Grand Yoff règne un calme inhabituel. Ici, malgré la grève, le service des urgences assure la prise en charge des patients.
Cependant, malgré la forte affluence de malades et d’accompagnants, difficile d’affirmer que tous les autres services fonctionnent comme d’habitude.
D’après le vice-président de la Convergence SUTSAS/SAS, Saliou Faye Daf, les organisations syndicales qui ont appelé à la grève ne comptent poser aucun acte pour empêcher ceux qui le souhaitent de venir travailler.
‘’Nous ne faisons pas de piquet de grève et on n’empêche personne de venir faire son travail’’, a-t-il précisé.
‘’Nous faisons notre mouvement en toute intelligence et, à 17 heures, on se retrouvera tous à notre quartier général pour statuer sur la tendance qui s’est dégagée au premier jour et travailler sur les perspectives’’, a-t-il ajouté.
Selon Saliou Faye Daf, c’est le 2-ème plan d’action qui est ainsi déroulé. ‘’Nous allons convoquer séparément les instances supérieures, notamment le comité exécutif national du SUTSAS et celui du SAS le 28 mai, pour évaluer globalement les deux plans d’actions’’.
La convergence, a-t-il rappelé, avait reçu la promesse du Chef de l’Etat, le 17 janvier dernier, pour l’organisation d’un conseil présidentiel sur la santé dans un délai n’excédant pas 15 jours. Mais à ce jour, ‘’absolument rien n’est fait’’, a-t-il déploré.
Le président de la convergence SUTSAS/SAS, Mballo Dia Thiam est en ce moment dans le nord du Sénégal, à Saint Louis et à Louga.
Dans ces deux régions, il donnera des conférences de presse et verra l’évolution du mouvement d’humeur.
La convergence SUTSAS/SAS avait décrété une grève de 48 heures les 10 et 11 mai derniers, pour ‘’contraindre le gouvernement qui traîne les pieds, à aller vers la matérialisation des accords signés depuis 2009’’, avait expliqué M. Thiam lors d’une conférence de presse.
APS
Rencontré devant le service de virologie, Moussa Diop fait partie de ceux qui ont choisi de venir travailler. Sa présence à son poste, il l’explique par le fait qu’il n’est affilié à aucun syndicat.
Une raison à peu presque identique à celle avancée par Anne Marie Cissé rencontrée au service de neurologie de l’hôpital de Fann, alors qu’elle aidait une patiente à quitter sa chaise roulante pour rejoindre une salle.
‘’Je ne milite dans aucun syndicat, donc je suis tenue d’assumer mes services’’, déclare la jeune femme.
Et même si elle faisait partie d’un quelconque syndicat, elle affirme qu’elle ne pourrait certainement pas ‘’suivre un quelconque mot d’ordre de grève’’ au vue de la souffrance des malades.
Loin de là, à l’Hôpital général de Grand Yoff règne un calme inhabituel. Ici, malgré la grève, le service des urgences assure la prise en charge des patients.
Cependant, malgré la forte affluence de malades et d’accompagnants, difficile d’affirmer que tous les autres services fonctionnent comme d’habitude.
D’après le vice-président de la Convergence SUTSAS/SAS, Saliou Faye Daf, les organisations syndicales qui ont appelé à la grève ne comptent poser aucun acte pour empêcher ceux qui le souhaitent de venir travailler.
‘’Nous ne faisons pas de piquet de grève et on n’empêche personne de venir faire son travail’’, a-t-il précisé.
‘’Nous faisons notre mouvement en toute intelligence et, à 17 heures, on se retrouvera tous à notre quartier général pour statuer sur la tendance qui s’est dégagée au premier jour et travailler sur les perspectives’’, a-t-il ajouté.
Selon Saliou Faye Daf, c’est le 2-ème plan d’action qui est ainsi déroulé. ‘’Nous allons convoquer séparément les instances supérieures, notamment le comité exécutif national du SUTSAS et celui du SAS le 28 mai, pour évaluer globalement les deux plans d’actions’’.
La convergence, a-t-il rappelé, avait reçu la promesse du Chef de l’Etat, le 17 janvier dernier, pour l’organisation d’un conseil présidentiel sur la santé dans un délai n’excédant pas 15 jours. Mais à ce jour, ‘’absolument rien n’est fait’’, a-t-il déploré.
Le président de la convergence SUTSAS/SAS, Mballo Dia Thiam est en ce moment dans le nord du Sénégal, à Saint Louis et à Louga.
Dans ces deux régions, il donnera des conférences de presse et verra l’évolution du mouvement d’humeur.
La convergence SUTSAS/SAS avait décrété une grève de 48 heures les 10 et 11 mai derniers, pour ‘’contraindre le gouvernement qui traîne les pieds, à aller vers la matérialisation des accords signés depuis 2009’’, avait expliqué M. Thiam lors d’une conférence de presse.
APS
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