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Hospitalisation de Serigne Moustapha Sy pour raison de Covid-19 : « L’information est confirmée par des autorités de l’établissement sanitaire » (Appel)

L’Association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne (Appel) a réagi suite au saccage des locaux du journal "Les Echos", après la publication d’un article sur l'hospitalisation du guide des Moustarchidines Wal Moustarchidatis. Ibrahima Lissa Faye et Cie ont soutenu que l’information est bien vérifiée, fiable et crédible.


Rédigé par leral.net le Mardi 4 Août 2020 à 10:40 | | 0 commentaire(s)|

Hospitalisation de Serigne Moustapha Sy pour raison de Covid-19 : « L’information est confirmée par des autorités de l’établissement sanitaire » (Appel)
« L’objet supposé de l’attaque est la publication dans son édition de lundi, d’un article qui révèle l’hospitalisation du guide des Moustarchidines Wal Moustarchidatis, Moustapha Sy, pour raison de Covid-19 à l’Hôpital Principal de Dakar. Une information confirmée par des autorités de l’établissement sanitaire. Des rédactions via leur groupe Whatsapp, ont eu à échanger sur cette information. Don,c ce n’était point une fake news encore moins une rumeur. L’information est bien vérifiée, fiable et crédible », ont déclaré Ibahima Lissa Faye et Cie Dans un communiqué.

Ils ont déploré cette pratique, « qui était définitivement révolue au Sénégal depuis le saccage des locaux des journaux "L’As" et "24h Chrono", il y a de cela plus de 10 ans. C’est inacceptable que dans un Etat de droit des journalistes soient agressés pour leurs écrits ou que des entreprises de presse soient mises à sac pour la publication d’une information ».

L’Appel soutient d’emblée que les éditeurs de la presse en ligne, comme tous les militants et professionnels des médias, « ont, par ailleurs, été surpris par la teneur du communiqué sorti quelques heures après l’attaque. Ce texte fournit suffisamment d’indices sur les motifs de l’expédition punitive et les commanditaires ».

Les journalistes invitent les organisations membres de la Coordination des associations de presse (Cap) et tous les militants de la liberté d’expression, à se tenir debout pour dénoncer cette barbarie mais surtout, pour que les auteurs soient traqués et sévèrement punis. Parce que, lit-on, « cette attaque réveille le monstre et pourrait inspirer d’autres renégats et fossoyeurs de la liberté de presse, surtout en ces temps de crise et de surchauffe du climat social ».


Ndèye Fatou Kébé