« Ce qui s’est passé le 23 juin, c’était presque la conclusion d’un processus de destruction du pouvoir d’Abdoulaye Wade, qui avait commencé au moins cinq ans plutôt. Des Sénégalais en étaient arrivés à dire voici ce qu’on est en train de préparer dans ce pays. Je l’assume totalement, il y a eu beaucoup de manipulation là-dedans. Mais quand est arrivé le 23 juin, Wade lui-même a commis l’erreur en donnant une occasion d’aller plus loin avec cette histoire de dynastie. On développait cette communication sur la dévolution dynastique pour les uns, dévolution ou monarchie pour les autres. C’est la même chose ».
« C’était un combat qui était parti de très loin. Je me souviens encore avoir lu en 2015, dans un journal de la place, où on a rapporté que Bolloré avait envoyé l’ancien Premier ministre Haguibou Soumaré, en lui disant va dire à Karim, je vois ce qu’il fait, mais je ne le raterai pas. Donc, le combat était là bien avant. Tout ça été préparé de longue date. Le terrain était donc balisé et Wade est arrivé en 2011 pour donner raison à ceux qui disaient: ‘’voilà il est en train de nous imposer une dévolution dynastique, il est en train de préparer son fils Karim Wade’’. Alors est-ce que la leçon a été retenue ? Je ne suis pas certain », assure-t-il au « Témoin ».
« Parce que les mêmes erreurs, les mêmes fautes de gouvernance, les mêmes fautes de gestion de la République, les affaires d’Etat d’alors, ont été répétées depuis quelques années, avec exactement la même chose.
Dans l’opinion publique, les Sénégalais sont en train de penser comme ils avaient pensé avant 2011. De 2008 à 2011, c’est exactement la même chose. Conséquence : les gens qui dénonçaient les pratiques gouvernementales sont aujourd’hui ceux qui regardent faire. Ils sont même en train d’applaudir et de chercher à justifier les entreprises du président de la République », estime en conclusion Ibrahima Bakhoum.
« C’était un combat qui était parti de très loin. Je me souviens encore avoir lu en 2015, dans un journal de la place, où on a rapporté que Bolloré avait envoyé l’ancien Premier ministre Haguibou Soumaré, en lui disant va dire à Karim, je vois ce qu’il fait, mais je ne le raterai pas. Donc, le combat était là bien avant. Tout ça été préparé de longue date. Le terrain était donc balisé et Wade est arrivé en 2011 pour donner raison à ceux qui disaient: ‘’voilà il est en train de nous imposer une dévolution dynastique, il est en train de préparer son fils Karim Wade’’. Alors est-ce que la leçon a été retenue ? Je ne suis pas certain », assure-t-il au « Témoin ».
« Parce que les mêmes erreurs, les mêmes fautes de gouvernance, les mêmes fautes de gestion de la République, les affaires d’Etat d’alors, ont été répétées depuis quelques années, avec exactement la même chose.
Dans l’opinion publique, les Sénégalais sont en train de penser comme ils avaient pensé avant 2011. De 2008 à 2011, c’est exactement la même chose. Conséquence : les gens qui dénonçaient les pratiques gouvernementales sont aujourd’hui ceux qui regardent faire. Ils sont même en train d’applaudir et de chercher à justifier les entreprises du président de la République », estime en conclusion Ibrahima Bakhoum.