Le journaliste, analyste politique, Momar Seyni Ndiaye décortique les résultats des Législatives du 30 juillet. Sur la percée du Parti de l'Unité et du Rassemblement (PUR), M. Ndiaye estime, dans une interview accordée à Sud quotidien, qu'il n'y a pas un leader de parti politique qui a le leadership de Serigne Moustapha Sy, en termes de communication.
Comment analysez-vous cette percée de PUR ?
«Pour PUR, il faut analyser son ancrage sémantique. Est-ce que c’est un maillage national ou est-ce que c’est un maillage local ? Je crois que pour PUR, son maillage est purement et essentiellement local. C’est-à-dire dans la zone de Thiès et Tivaouane. PUR est une organisation plus structurée que les partis politiques. Le PUR a des cellules, des canons et des moyens de communication. Mais aussi et surtout un guide moral dont la parole n’est pas contestée. Quand vous êtes leader d’un parti politique, vous pouvez être contesté par un militant mais quand vous êtes talibé Mouchtarchidine vous ne pouvez pas contester les paroles de Serigne Moustapha Sy.
Le Pur s’est modernisé dans sa structuration. Il a acquis des moyens de communication modernes qu’aucun parti politique n’a, sauf effectivement BBY qui a les moyens de l’Etat. Aucun parti politique ne peut ni avoir sa radio, ni sa télé, ni ses canons de communication, ni une capacité de mobilisation que les autres partis n’ont pas. Il s’y ajoute que PUR est en mobilisation constante. Il a des organisations, des cellules qui analysent et qui se regroupent régulièrement la situation politique et qui surveillent et prennent des décisions.
Ce qui aspire à une triple éducation : une éducation religieuse, une éducation sociale et une éducation politique. Et cerise sur le gâteau, leur guide moral est un excellent communicateur. J’ai eu l’occasion de l’écouter. Franchement, il a une force de persuasion, un leadership que je n’ai vu chez aucun un leader de parti politique. Je n’ai pas vu un leader de parti politique qui a le leadership de Serigne Moustapha Sy, en termes de communication. Et je ne serai pas étonné que ce parti aille de l’avant.
Il ne faut pas non plus oublier que derrière la plume, il y a de grands intellectuels. Je pense à Abdoulaye Diop (ancien ministre des finances) à Me Massokhna Kane, sans compter les ingénieurs, les journalistes, les intellectuels qui sont dans les cellules dormantes qui interfèrent dans la pensée politique. Derrière les plumes, il y a des gens qui sont capables de prendre des positions cohérentes.
Mais, pour le moment, il faut être prudent, l’ancrage de PUR est limité dans la région de Tivaouane et de Thiès ; et, un tout petit peu à Dakar. Ça ne suffit pas encore pour avoir un grand parti qui peut jouer un rôle important mais je pense que dans l’avenir, c’est un parti qu’il faut surveiller».
Source : Dakarmatin
Comment analysez-vous cette percée de PUR ?
«Pour PUR, il faut analyser son ancrage sémantique. Est-ce que c’est un maillage national ou est-ce que c’est un maillage local ? Je crois que pour PUR, son maillage est purement et essentiellement local. C’est-à-dire dans la zone de Thiès et Tivaouane. PUR est une organisation plus structurée que les partis politiques. Le PUR a des cellules, des canons et des moyens de communication. Mais aussi et surtout un guide moral dont la parole n’est pas contestée. Quand vous êtes leader d’un parti politique, vous pouvez être contesté par un militant mais quand vous êtes talibé Mouchtarchidine vous ne pouvez pas contester les paroles de Serigne Moustapha Sy.
Le Pur s’est modernisé dans sa structuration. Il a acquis des moyens de communication modernes qu’aucun parti politique n’a, sauf effectivement BBY qui a les moyens de l’Etat. Aucun parti politique ne peut ni avoir sa radio, ni sa télé, ni ses canons de communication, ni une capacité de mobilisation que les autres partis n’ont pas. Il s’y ajoute que PUR est en mobilisation constante. Il a des organisations, des cellules qui analysent et qui se regroupent régulièrement la situation politique et qui surveillent et prennent des décisions.
Ce qui aspire à une triple éducation : une éducation religieuse, une éducation sociale et une éducation politique. Et cerise sur le gâteau, leur guide moral est un excellent communicateur. J’ai eu l’occasion de l’écouter. Franchement, il a une force de persuasion, un leadership que je n’ai vu chez aucun un leader de parti politique. Je n’ai pas vu un leader de parti politique qui a le leadership de Serigne Moustapha Sy, en termes de communication. Et je ne serai pas étonné que ce parti aille de l’avant.
Il ne faut pas non plus oublier que derrière la plume, il y a de grands intellectuels. Je pense à Abdoulaye Diop (ancien ministre des finances) à Me Massokhna Kane, sans compter les ingénieurs, les journalistes, les intellectuels qui sont dans les cellules dormantes qui interfèrent dans la pensée politique. Derrière les plumes, il y a des gens qui sont capables de prendre des positions cohérentes.
Mais, pour le moment, il faut être prudent, l’ancrage de PUR est limité dans la région de Tivaouane et de Thiès ; et, un tout petit peu à Dakar. Ça ne suffit pas encore pour avoir un grand parti qui peut jouer un rôle important mais je pense que dans l’avenir, c’est un parti qu’il faut surveiller».
Source : Dakarmatin