Le modus operandi consiste à agir sur la conscience des journalistes, en les accusant de pro-régime, de vendus et autres joyeusetés, afin de retenir leurs plumes chaque fois qu'ils voudraient mettre le couteau dans la plaie dans les dérives, les contradictions, les impostures, les manipulations de l'opposition. Tout journaliste qui n'encense pas l'opposition est donc vendu, payé par le pouvoir. Des esprits faibles, peureux et nourris au complexe de l'opposition, succombent facilement à cette stratégie de pression psychologique, qui crée un réflexe autocensure quand il s'agit de critiquer l'opposition, pour qui, la seule vérité à prendre est celle qui jette des pierres au pouvoir.
Babacar Fall a eu le courage et la dignité de répliquer à la mesure de la démesure de Barthélémy Dias.
Je n'ai eu de cesse publiquement et avec des journalistes et des intellectuels, d'attirer leur attention sur ces nouveaux dictateurs de la pensée qui, si par un hasard de l'histoire politique, ces gens détiennent le pouvoir, leurs premières cibles à envoyer au bûcher de la volonté de puissance, seront les journalistes, les intellectuels nourris à la distanciation scientifique et les libres penseurs. Ils en donnent déjà les signes avant-coureurs, par des points de presse verrouillés, leurs insulteurs programmés dans les réseaux sociaux et leurs attitudes méprisantes envers les médias qui contrarient leur volonté d'imposer leurs idées.
Il est temps pour les hommes de médias et les penseurs déliés de la pensée unique, de se lever et d'assumer courageusement leur partition, en toute liberté, de nommer les choses pour ne pas en rajouter aux malheurs du monde. De notre monde.
Dernier texte publié le vendredi 23 Septembre à 20h 50mn.
Babacar Fall a eu le courage et la dignité de répliquer à la mesure de la démesure de Barthélémy Dias.
Je n'ai eu de cesse publiquement et avec des journalistes et des intellectuels, d'attirer leur attention sur ces nouveaux dictateurs de la pensée qui, si par un hasard de l'histoire politique, ces gens détiennent le pouvoir, leurs premières cibles à envoyer au bûcher de la volonté de puissance, seront les journalistes, les intellectuels nourris à la distanciation scientifique et les libres penseurs. Ils en donnent déjà les signes avant-coureurs, par des points de presse verrouillés, leurs insulteurs programmés dans les réseaux sociaux et leurs attitudes méprisantes envers les médias qui contrarient leur volonté d'imposer leurs idées.
Il est temps pour les hommes de médias et les penseurs déliés de la pensée unique, de se lever et d'assumer courageusement leur partition, en toute liberté, de nommer les choses pour ne pas en rajouter aux malheurs du monde. De notre monde.
Dernier texte publié le vendredi 23 Septembre à 20h 50mn.