Les faits se sont passés le 10 octobre 2018. Ce jour-là, raconte L’Observateur, la brigade de gendarmerie de Bakel recevait une dénonciation anonyme portant sur un cas d’infanticide au quartier Dar Salam. S’étant rendu sur les lieux, ils ont procédé à l’interpellation de la nommée Ramata Diallo et de sa maman.
Interrogée, Ramata Diallo déclarait avoir expulsé le 5 octobre 2018, un corps en forme de boule. Elle ajoutait ensuite que sa maman avait ordonné à ses frères Karim et Abdou, de l’enterrer dans la brousse. Quant à sa mère, elle déclarait également que sa fille avait expulsé un corps en forme de boule qu’elle avait ensuite enterré dans la cour de la maison. Malgré les recherches entamées par les éléments de la gendarmerie en compagnie des éléments des Sapeurs-pompiers, aucun corps ni fœtus n’a été retrouvé.
Abdou Diallo et Abdou Karim Bâ, entendus, ont nié toute participation aux faits, bien qu’ils reconnaissent avoir été au courant de la grossesse de sa sœur.
Il ressort de l’enquête que Ramata Diallo, alors jeune mariée, se faisait examiner par le médecin-chef du district sanitaire de Bakel, confirmant ainsi la présence de signes post-partum.
Devant la barre hier, les deux accusées ont tour à tour réitéré leurs dénégations. N’empêche, le Procureur a estimé les faits constants et a requis contre elles, 10 ans de travaux forcés. Au délibéré, le Tribunal les a déclarées coupables et les a condamnées à 5 ans de travaux forcés. Ce, au grand dam de la défense, qui avait plaidé l’acquittement pur et simple.
Interrogée, Ramata Diallo déclarait avoir expulsé le 5 octobre 2018, un corps en forme de boule. Elle ajoutait ensuite que sa maman avait ordonné à ses frères Karim et Abdou, de l’enterrer dans la brousse. Quant à sa mère, elle déclarait également que sa fille avait expulsé un corps en forme de boule qu’elle avait ensuite enterré dans la cour de la maison. Malgré les recherches entamées par les éléments de la gendarmerie en compagnie des éléments des Sapeurs-pompiers, aucun corps ni fœtus n’a été retrouvé.
Abdou Diallo et Abdou Karim Bâ, entendus, ont nié toute participation aux faits, bien qu’ils reconnaissent avoir été au courant de la grossesse de sa sœur.
Il ressort de l’enquête que Ramata Diallo, alors jeune mariée, se faisait examiner par le médecin-chef du district sanitaire de Bakel, confirmant ainsi la présence de signes post-partum.
Devant la barre hier, les deux accusées ont tour à tour réitéré leurs dénégations. N’empêche, le Procureur a estimé les faits constants et a requis contre elles, 10 ans de travaux forcés. Au délibéré, le Tribunal les a déclarées coupables et les a condamnées à 5 ans de travaux forcés. Ce, au grand dam de la défense, qui avait plaidé l’acquittement pur et simple.