Juan Branco met en garde : “Les numéros deux ne supportent pas leur illégitimité”

Dans un message publié sur les réseaux sociaux, l’avocat et essayiste franco-espagnol Juan Branco, connu pour ses positions tranchées et son engagement auprès d’Ousmane Sonko, a livré une réflexion qui fait déjà grand bruit. « Peu avant son arrivée au pouvoir, j’ai averti un dirigeant politique d’une règle d’airain qui ne se dément jamais : […]

Dans un message publié sur les réseaux sociaux, l’avocat et essayiste franco-espagnol Juan Branco, connu pour ses positions tranchées et son engagement auprès d’Ousmane Sonko, a livré une réflexion qui fait déjà grand bruit.

« Peu avant son arrivée au pouvoir, j’ai averti un dirigeant politique d’une règle d’airain qui ne se dément jamais : les numéros deux ne supportent pas leur illégitimité et veillent à massacrer ceux qui les ont consacrés », écrit-il. Avant de conclure, de manière lapidaire : « C’est la nature du pouvoir. À chacun de le méditer. Sonko moy Sonko. »

Cette sortie, que beaucoup interprètent comme une allusion directe à la situation politique actuelle au Sénégal, semble pointer les tensions qui traversent le camp du président Ousmane Sonko et de son entourage.
Juan Branco, qui fut l’un de ses défenseurs les plus médiatisés lors de ses démêlés judiciaires, se garde de citer des noms. Mais sa mise en garde résonne comme un avertissement adressé à ceux qui, selon lui, pourraient trahir l’esprit originel du projet sonkiste.

L’expression finale, « Sonko moy Sonko » littéralement « Sonko, c’est Sonko » — sonne à la fois comme une fidélité et comme une démarcation : celle d’un homme qui rappelle que seul Sonko incarne la légitimité politique et morale du mouvement.

Entre déclaration philosophique et pique politique, Juan Branco poursuit ainsi son rôle de franc-tireur, à la croisée du droit, de la politique et de la provocation intellectuelle.

Source : https://xalimasn.com/2025/11/12/juan-branco-met-en...