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Karim refuse de participer au financement des activités politiques de Wade : le président fulmine contre son fils

Un proche collaborateur du ministre d’État Karim Wade avait confié que ce dernier était trop près de ses sous. Son père, le président Wade, l’a constaté. Mais, malheureusement pour lui, Karim n’est pas Idrissa Seck. Malgré les cas qu’il lui soumet, son fils s’entête à ne pas les satisfaire. Il le laisse, seul, contenter, financièrement, ses militants. Ainsi, Wade fulmine contre son fils, dont les agissements le rongent.


Rédigé par leral.net le Lundi 22 Mars 2010 à 05:21 | | 0 commentaire(s)|

Karim refuse de participer au financement des activités politiques de Wade : le président fulmine contre son fils
Karim Wade, le fils du président, est au cœur de toutes les affaires financières, qui ne finissent pas de défrayer la chronique : il est mêlé aux 7 milliards du fonds taiwanais et à la vente de la licence de téléphonie mobile à Sudatel. Le Trésor public ne sait même pas où sont allés les 100 milliards qui gravitent autour de ces deux dossiers.

Karim Wade a brassé 470 milliards de francs Cfa, en tant que président de l’Anoci. Mandat durant lequel il a facturé un kilomètre de route à 7 milliards de francs Cfa. Karim est devenu multimilliardaire, en moins d’une décennie. Mais ceux qui le fréquentent sont unanimes : « il tient à être flatté, mais agit comme Harpagon », constatent-ils. Des sources proches de la présidence confirment que « même son père se demande où est-ce qu’il met tous les milliards qu’il gagne ». Car, logé, nourri, vêtu par l’État, « il n’entretient pour autant personne ». Ce qui attriste son père Wade, connu, selon ses proches, « pour ses largesses ». Mais, le président Wade ne peut que souffrir intérieurement, parce que sachant qu’il ne peut rien entreprendre contre son fils.

Karim ne peut pas subir le même sort qu’il avait destiné à son « fils putatif » Idrissa Seck. Il ne peut l’accuser de « blanchiment d’argent », comme il avait tenté de le faire avec l’ancien président de l’Assemblée nationale, Macky Sall. Le président Wade ne peut pas, non plus, se plaindre de son fils, en privé ; à plus forte raison en public. Ce qui, selon un membre de sa garde rapprochée, « le ronge ». Ceci, d’autant qu’il s’attendait à un appui financier de son fils, pour élargir davantage son assiette électorale. Mais, même aux responsables de son mouvement « politique », la Génération du concret, « Karim ne donne rien ».

Son père dilapide. C’est probablement ce qui fait que Karim thésaurise. En tout cas, la famille politique de son père est catégorique « Karim n’aide personne, contrairement à son père », qui aurait dit en privé, être persuadé que son fils ne pourra pas devenir président. Car, en « politique il faut savoir trouver de l’argent pour entretenir les militants ». Or, son garçon, constatent ses proches, est à la fois « cupide et radin ».

La Redaction XIBAR.NET


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