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Khadija Bèye, nouvelle « Icône » de l’image de Dakar : Craquante, pieuse, ambitieuse, caractérielle…

Rédigé par leral.net le Vendredi 27 Juillet 2012 à 00:45 | | 2 commentaire(s)|

Quand elle déambule avec sa silhouette dans les rues de Dakar, bien des filles de Dakar, pardon du Sénégal, sont obligées de se mettre au garde-à-vous. Au motif que Khadija Bèye, qui est un don du ciel digne du nom, en termes de beauté, est débordante de piété, de gentillesse, d’ambition, de personnalité, de caractère…Un vrai surHomme, quoi !


Khadija Bèye, nouvelle « Icône » de l’image de Dakar : Craquante, pieuse, ambitieuse, caractérielle…
Tout est parti d’une action de gentillesse, comme en déborde cette frêle silhouette au visage angélique ponctué de fossette qui apparaît à chaque sourire ravageur. Dija, comme l’appellent tendrement ses proches, ne savait pas qu’en prêtant son image à son ami photographe pour une exposition, elle avait en réalité rendez vous avec une nouvelle vie sous les rampes des projecteurs du sélectif milieu des top-modèles.
Les images captivantes de cette fille au teint clair qu’on regarde forcément une deuxième fois, quand on la croise dans la rue, ont charmé l’un des incontestables patrons de la presse people made in Sénégal Mansour Dieng. Qui a voulu aussitôt faire de cette «innocente» une «Icône» pour sa prochaine parution.
Une chaleur humaine importée du Baol
Khadija Bèye fera ainsi la couverture du Magazine Icône du mois d’avril 2012. Sous la permission teintée d’avis de prudence de maman et la confiance de papa surpris de découvrir le visage radieux de sa Tawbatou à la Une d’un Magazine, c’est une nouvelle vie qui tombe pour la vivante jeune fille, venue du Baol pour encore donner plus de couleur à la ville de Dakar.
Entre ses 11 heures de cours dans une grande Ecole de formation, à la Faculté de Droit de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et un Institut d’apprentissage de l’anglais, le top model a pu trouver un peu de temps pour s’essayer à la télé.
Sous la coupe de celui qui est devenu son mentor sur demande de sa maman dans ce milieu réputé truffé de caïmans à la quête de la chair fraiche, Khadija se verra trainer jusque dans les studios de la nouvelle chaîne de télé SenTv par Mansour Dieng, qui croit dur comme fer aux talents de la jeune timide. C’était du bon flair pour ce dernier, puisque le coup d’essai de la jeune présentatrice a été un parfait coup de maître, lors de la célébration de l’anniversaire de Waly Balago Seck. Où Dija Bèye a brillé autant en beauté qu’en pertinence quand elle accrochait les artistes invités pour de petites interviews.
Ambitieuse à souhait, elle veut intégrer l’Ena
Même si elle n’est sûre de rien quant à une carrière télé, Khadija n’oubliera pas de sitôt l’expérience unique qu’elle est en train de vivre dans les studios de SenTv. Ainsi, annonce-t-elle avec une fierté qu’elle arrive à peine à dissimuler «on nous y apprend beaucoup de chose ; et pour moi qui suis timide, on m’apprend vraiment à aborder facilement les gens et à leur parler. Cela se ressent même dans mes présentations récentes en classe».
Classe, formation, étude et tous les mots qui se rapportent à l’école, constituent les centres d’intérêt de Khadija qui a la certitude, clé en main, que «quand on est jeune et qu’on a du temps, il faut en profiter pour étudier tout ce qu’on veut, car avec l’âge c’est plus difficile surtout quand on est femme, appelée à gérer un foyer». Ambitieuse à souhait, cette tête pleine, qui repose sur des épaules solides, compte embrasser une carrière judiciaire.
Même si, dit-elle, avec humour, « mon père ne m’y voit pas trop, il dit que je suis trop généreuse, en essayant toujours de comprendre et de trouver des explications aux erreurs des autres et que cela n’est pas compatible avec ce que je veux». Aujourd’hui, en année de Licence en Droit dans son école, elle lorgne un master en communication politique et rêve souvent de l’Ecole nationale en Administration (Ena). Et pour accomplir son rêve, elle se défonce comme pas possible dans les études.
A ces copines qui s’étonnent de son goût prononcé pour les études, elle répond : «je ne suis ni la plus intelligente, ni la plus apte des créatures; c’est juste une question de volonté, tout est possible avec la volonté». S’y ajoute que, «plus tard, un travail rémunéré à 250 000F, elle n’en veut pas. C’est misérable !, souligne-t-elle. Et non plus, elle ne veut pas tomber dans le piège du gain facile qui fait des ravages chez certaines filles de Dakar, avec ce qu’elle appelle « la crise des quarantaines riches».
«Je veux embrasser une carrière judiciaire»
Khadija tient plus que tout à son honneur. Car, en sautant de plein pied dans ce milieu, elle a signé un contrat moral avec papa et maman qui ont entière confiance en elle. « Quel qu’il en soit, aujourd’hui ou demain, je n’oublierai jamais d’où je viens ; et avec l’aide de Dieu, je ferai en sorte de n’entacher en rien la réputation de ma famille», jure sur tous les saints, l’ange de 21 ans issue d’une famille religieuse aussi bien du coté de son grand père paternel qui était un « cheikh » de Serigne Touba, que de celui de son grand père maternel qui était lui aussi un « Muxadam » d’un autre érudit, Baye Niass. C’est pourquoi, Khadija est d’avis que quoiqu’elle fasse dans la vie, il y a des limites qu’elle ne devra jamais franchir.
Et «ma référence, c’est ma maman, une femme pieuse qui consacre tout son temps au bon Dieu et à ses enfants», narre-t-elle, derrière le trémolo de sa voix. Très proche de sa maman, qui passe son temps à la critiquer pour « mon bien », comprend-elle, Khadija, qui rêve d’embrasser une carrière judiciaire, semble vouloir rattraper les années passées loin de sa génitrice. En effet, elle a passé le plus clair de son enfance chez la deuxième épouse de son père à Diourbel, où elle a été très choyée comme une princesse. Nostalgique de son Baol lointain, mais ô combien «différent de la ville de Dakar, où l’on n’a même pas le temps de saluer correctement son voisin, tellement les gens son occupés et courent dans tous les sens, à la recherche du pain quotidien» regrette-t-elle, la férue du ballon rond de glisser : «la coépouse de ma mère, qui m’a élevée, est plus qu’une maman pour moi qui m’adore comme sa propre fille».
Musulmane pratiquante et grande supportrice du Fc Barça A ses heures perdues, Khadija ne s’ennuie presque jamais. Au milieu de ses sœurs, frères et cousins, si elle ne flirte pas avec le livre de Daniel Steel, son auteur préféré, Khadija passe son temps à fricoter avec le football. Un art qu’il a pratiqué pendant longtemps et qui lui a valu le sobriquet de garçon manqué. Fervente supportrice du Fc Barça, elle s’est même procuré le maillot des coéquipiers de Xavi qu’elle adore porter, histoire de chambrer ses frères, cousins majoritairement supporters du Real de Madrid.
Pour autant, Khadija ne perd jamais de vue sa religion. Musulmane pratiquante, elle ne dort jamais sans avoir sacrifié à ses traditionnels «wird». Après avoir, bien sûr, fait toutes ses prières. Les sorties en boîtes de nuit, elle les aime bien, mais quitte à en abuser. «C’est juste une façon de vivre ma jeunesse, pour ne pas être au même stade d’ici à 7ans», se défend-t-elle. Coté cœur, elle est plutôt rangée. Et contre les rapaces de la jet-set efficace à piquer au vif les bleues, Khadija se dit chanceuse d’avoir un mentor et oncle qui les connaît bien et qui la protège. Ou du moins, jusque-là, en tout cas.
Très open et plaisantin, l’une des perles rares de la capitale sénégalaise est le genre de fille qui apporte l’humour partout où elle débarque. Mais attention, il ne faut jamais essayer de lui manquer de respect. Car, en Baol-Baol très fière, Khadija, qui aimerait faire de la publicité, peut se mettre dans tous ses états.
Bijou Niang actusen.com




1.Posté par ENIGMATIK le 27/07/2012 03:21 | Alerter
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AMBITIEUSE elle l'est en plus c une personne ki croit en elle cuz elle a traverse des etapes & qui l'ont aide à se forger donc ENCOURAGEONS LA pour le reste.
GUEUM C BOPP

2.Posté par Pape FAYE le 04/10/2013 15:10 | Alerter
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Vrémen chui très content petite sœur .Ligna beug yallna la ko yalla may té moussal la si thiat. tu merite plus que ça car ta toujour été poli gentil
.

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