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Kolda : 188 kg de cuisses de poulet impropres à la consommation, incinérés

Plus de 188 kg de cuisses de poulet impropres à la consommation, d’une valeur de 400.000 FCfa, qui ont été incinérés par le service régional de l’Elevage de Kolda. Cette opération effectuée devant l’autorité administrative et les services concernés, entre dans le cadre de la lutte contre la fraude et la protection des populations.


Rédigé par leral.net le Vendredi 19 Janvier 2024 à 10:15 | | 0 commentaire(s)|

C’est en ce sens que Marième Pouye Hanne, adjointe au gouverneur (AA), invite les populations à plus de vigilance et félicite le service de l’élevage pour le travail « abattu ». Dans la foulée, Dr. Mamadou Lamine Diallo, chef du service de l’Elevage, estime que cette saisie s’inscrit dans leur rôle régalien, en harmonie avec les lois pour une « protection efficace » et une meilleure « santé » des populations.

À en croire l’adjointe au gouverneur (AA) « aujourd’hui, nous venons de procéder à l’incinération de produits frauduleux et impropres à la consommation saisis par le service de l’élevage. Il s’agit, entre autres, de cuisses de poulet saisies le 23 décembre dernier, moment propice à l’importation de beaucoup de produits dans le marché ».

Dans la foulée, elle souligne que « dans sa mission, le service a saisi une quantité de près de 188 kg de cuisses de poulet de volaille d’une valeur de 400 mille FCfa. À cet effet, j’invite les consommateurs à redoubler de vigilance concernant les produits, surtout ceux avicoles provenant de l’extérieur, d’autant plus qu’il y a un arrêté ministériel interdisant l’importation de produits avicoles ».

Dans cette dynamique, Dr. Mamadou Lamine Diallo précise également que « l’une des missions du service, consiste à protéger la population, en faisant le contrôle de denrées alimentaires d’origine animale. D’ailleurs, l’arrêté ministériel de 2005, interdit l’importation de tous ces produits importés et frauduleux venant de la sous-région.

En ce sens, il s’agit de la volaille vivante (poussins du jour), de chair, de la ponte, les découpes de volaille, les œufs mais également, le matériel avicole
».

À cela, il ajoute : « ainsi, il s’agit pour nous de lutter contre la grippe aviaire transmissible des animaux à l’homme. C’est pourquoi, l’État a pris des mesures depuis 2005, en interdisant ces produits-là…».