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L’AFRIQUE DU SUD VA LANCER UN VACCIN CONTRE LE VIH EN MARS 2026

Rédigé par leral.net le Jeudi 16 Octobre 2025 à 01:00 | | 0 commentaire(s)|

Le lénacapavir, un médicament injectable, fournit une protection de six mois. Il devrait sensiblement diminuer le nombre de nouvelles infections au VIH.

Selon le ministre de la Santé, Aaron Motsoaledi, l’Afrique du Sud prévoit de commencer l’utilisation du lénacapavir, un traitement préventif contre le VIH à effet prolongé, à partir de mars 2026.

Le lénacapavir, un médicament injectable, fournit une protection de six mois. Il devrait sensiblement diminuer le nombre de nouvelles infections au VIH et appuyer les initiatives du pays visant à éradiquer le sida en tant que risque pour la santé publique, rapporte APAnews.

Lors d’un séminaire national sur l’accessibilité et la durabilité du lénacapavir, Motsoaledi a qualifié ce traitement d’une « innovation incontournable », comblant les lacunes persistantes des moyens de prévention existants.

« Nous avons besoin de méthodes de prévention adaptées à la vie quotidienne des gens », a-t-il affirmé. En précisant : « Le lénacapavir élargit les choix dans le cadre de notre stratégie de prévention combinée. »

« (…) C’est là que le lénacapavir intervient, une innovation opportune et indispensable pour nous aider à surmonter les défis persistants de notre riposte au VIH/sida, notamment en matière de prévention », dit-il.

Le déploiement visera d’abord 23 districts à haute prévalence répartis dans six provinces, avec environ 360 centres de santé publics prévus pour la distribution du médicament.

Les groupes cibles incluent les jeunes filles, les femmes enceintes et qui allaitent, les travailleuses du sexe ainsi que les hommes ayant des relations avec d’autres hommes – ils représentent les plus vulnérables à la contagion du VIH.

L’Afrique du Sud demeure l’un des pays les plus sévèrement affectés par l’épidémie de VIH a enregistré environ 149 000 nouvelles contaminations uniquement en 2022 et 2023.

Les tests cliniques du lénacapavir ont démontré une protection totale de 100% chez les femmes et de 96% chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes et les femmes transgenres, ce qui suggère une diminution considérable des taux de transmission.

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Alioune


Source : https://www.seneplus.com/sante/lafrique-du-sud-va-...