L’État à pied d’œuvre pour réduire le coût de l’électricité et du carburant : Les engagements du ministre Birame Soulèye Diop

Depuis plusieurs mois, le ministère de l’Énergie a conduit 22 réunions techniques avec l’ensemble des acteurs du secteur, notamment la Sénélec, la Commission de Régulation du Secteur de l’Électricité (CRSE) et le Registre National Unique (RNU), pour évaluer les marges de manœuvre et proposer un schéma viable.

« Nous ne faisons pas de déclarations populistes. Nous avons pris le temps de faire un travail technique, financier et réglementaire solide. Aujourd’hui, le dossier est prêt », a déclaré le ministre lors d’une interview sur RSI.

Une baisse ciblée et réaliste

L’objectif est clair : ramener le prix du kilowattheure (kWh) de 117 à 60 FCfa, dans un premier temps. Une mesure rendue possible grâce :
• à la conversion des centrales au charbon vers le gaz (Cap des Biches, Mboro),
• à l’exploitation des ressources gazières nationales (Yakaar-Teranga, GTA),
• au développement des centrales solaires,
• et à la révision des contrats énergétiques existants.

Une implication directe de l’État

Le ministre a également annoncé que l’État a demandé à la Sénélec, de réduire ses marges sur la période de transition. L’idée : absorber temporairement l’impact financier de cette réforme, le temps que les effets du nouveau mix énergétique se fassent pleinement sentir.

En attente d’arbitrage du Premier ministre

Le dossier est actuellement entre les mains du Premier ministre Ousmane Sonko, qui devra trancher sur les modalités et le calendrier de mise en œuvre. Une décision officielle est attendue dans les prochains jours.

Un espoir pour les ménages et les entreprises

Cette réforme est perçue comme un signal fort du nouveau gouvernement, engagé à soulager les populations, tout en amorçant une transition énergétique plus propre et souveraine.