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L’échec des stratégies de communication de l’opposition sous l’Alternance

Cas d’école : le maintien de la présidentielle à février 2012

Depuis l’avènement de l’Alternance en 2 000, l’opposition a toujours procédé par une communication par défaut, qui représente les Sénégalais comme un bassin de rétention électoral qu’il faut capter, coûte que coûte. Au début fut l’ « Idewa », une initiative visant à démettre, anti-démocratiquement le premier président de la République constitutionnellement élu du Sénégal. Senghor et Diouf ayant accédé à la magistrature suprême par des arrangements. Ensuite on a agité pêle-mêle l’idée d’une dévolution monarchique du pouvoir qui place le fils du chef de l’Etat au centre de calomnies, voisines de la polémique journalistique et politicienne. Au lendemain des Locales de 2009, les adversaires du président Wade ont géométriquement centré leurs discours sur une éventuelle anticipation de la prochaine présidentielle, que le décret maintenant la tenue de cette élection, capitale, à 2012, boute hors du champ de la vérité.


Rédigé par leral.net le Mercredi 24 Novembre 2010 à 17:30 | | 0 commentaire(s)|

L’échec des stratégies de communication de l’opposition sous l’Alternance

L’absence d’un projet de société conforme aux aspirations des Sénégalais a toujours poussé les adversaires du régime à prédire des catastrophes imaginaires, que contredit souvent la réalité des faits. Au début de l’Alternance, l’opposition avait inventé l’ « Initiative pour le départ de Wade » (Idewa), dans l’optique d’abréger le séjour du Pds au pouvoir, en se basant sur des arguments aux antipodes de toute norme constitutionnelle. La bande à Ousmane Tanor Dieng n’a jamais manqué l’occasion de brosser, à grands traits, un tableau sombre du Sopi , pour prédisposer nos compatriotes à une vision tragique de leur avenir. Un sens républicain élevé recommanderait à cette opposition de reconnaître objectivement les grandes réalisations de Me Wade, qui sont, désormais, le patrimoine commun de tous les Sénégalais.
Tout cela nous rappelle un classico entre Barcelone et le Real de Madrid, en 2006, quand tous les supporters madrilènes, se sont levés pour applaudir leur adversaire Ronaldinhio pour son talent, sachant que le beau jeu appartient au football, qui est leur amour commun. Le même fair-play voudrait que le régime déchu en 2 000, et ses satellites communistes et d’une prétendue société civile, reconnaissent les chantiers de Thiès à Dakar, en passant par le reste du pays, réalisés sous le magistère de Me Abdoulaye Wade. Avec une augmentation sensible du budget, qui est passé de 500 à plus de 2 000 milliards de francs Cfa. Sans compter le recrutement massif de fonctionnaires, l’apaisement du front social à l’Université de Dakar, avec la généralisation des bourses à tous les étudiants et l’ouverture de plusieurs centres universitaires régionaux. La liste est loin d’être exhaustive, puisque nous n’avons pas fait mention du modèle de transparence imprimée à la gouvernance des affaires publiques avec l’utilisation de ce précieux instrument de gestion de qualité que sont les audits. Qui plus est, les facilités fiscales offertes aux investisseurs sénégalais ont beaucoup contribué au développement du secteur informel, avec la multiplication des Pme.
Fermant les yeux sur autant de prouesses à l’actif du président dont elle demande le départ, l’opposition, à la remorque de certains journalistes, s’est réveillée au lendemain de la réélection du chef de l’Etat en 2007 sur une note de cauchemar. Le coup fut tellement dur à supporter qu’elle en perdît la force de participer aux Législatives de la même année.
Pour reprendre du poil de la bête, en direction des Locales de 2009, les manipulateurs de l’ombre répandent le supposé projet de dévolution monarchique du pouvoir. Et malgré les démentis du principal concerné, qui a pourtant tous les attributs d’un présidentiable, les opposants persistent à affirmer que des élections anticipées et couplées se préparent.
Maintenant que le ministère de l’Intérieur a sorti un communiqué qui maintient la tenue de la présidentielle à temps indiqué, conformément aux rigueurs du calendrier républicain, on se demande quel sera le nouveau fusil d’épaule de Benno, dont la problématique de la candidature unique aura certainement l’effet d’une « bombe à fragmentation » qui la perdra… A coup sûr!

Thierno Ndiaye (stagiaire) pressafrik.com

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