L’enjeu de la transmission de la culture de l’éthique

« L’académie, c’est aussi la promotion des programmes entre les sciences et la société. Ce sont les échanges sur les thématiques de grands intérêts pour notre communauté », a justifié le Vice-Président de l’Ansts, le Professeur Ousmane Kane.

Pour sa part, la présidente du Comité de l’éthique, Ramatoulaye Diagne Mbengue a axé son intervention sur la transmission des valeurs d’éthique aux générations actuelles et futures. « L’éthique doit faire l’objet de transmission, de préservation, dans notre société. Il s’agit de veiller et de promouvoir une culture de l’éthique », a défendu Ramatoulaye Diagne Mbengue.

Alors que pour le professeur de droit, Monsieur Ly, il s'est agi de préciser : « L’éthique, c’est toute la vie. Ce sont les comportements et les aptitudes, les règles nationales et internationales. C’est un ensemble de dispositions juridiques en vigueur que l’on doit appliquer ».

La crise des valeurs et la tension géopolitique renforcent la pertinence de la transmission de l’éthique. Du moins, c’est ce qui transmet dans le discours du Professeur Souleymane Bachir Diagne. « Nous sommes dans une période où l’ordre international s’est affaissé. Les nationalismes sont en train de prospérer. Les extrémismes politiques sont en train de se multiplier à travers le monde. La force du tribalisme se manifeste dans toute son horreur. On a l’impression que des conflits politiques sont des guerres tribales », a regretté le philosophe lors d’une table-ronde, organisée le mercredi 3 septembre 2025, par l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal.