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L'histoire du jeune photographe de 1996, Georges Amos Ndione

Rédigé par leral.net le Lundi 22 Juillet 2019 à 03:55 | | 0 commentaire(s)|

Mon nom est Georges Amos Ndione. Je suis né le 27 Novembre 1996 à Thiès. J’ai une grande sœur qui s’appelle Rose et cinq petits frères et sœurs (Jean Jacques, Joseph, Véronique, Suzanne et Jacky). J’ai passé toute mon enfance à Thiès, où j’ai fait mon préscolaire au Jardin d’enfant de Grand Thialy, mes classes primaires à l’école Daniel Brottier et le secondaire au Collège Saint Gabriel.


Mes années au Collège Saint Gabriel ont été les plus intéressantes de ma vie. Le collège est juste à 2 minutes de chez moi. L’école offrait non seulement une belle ambiance d’études, mais aussi des activités extrascolaires qui nous permettaient de nous exprimer librement en toute créativité. Avec mes amis d’enfance, nous faisions partie des meilleurs de nos classes. Nous aimions jouer au basket, et étions membres des clubs d’anglais, d’allemand, de musique, de danse. Pour ma part, je me suis éclaté à fond là-bas. Je faisais des prestations de danse et de rap lors des fêtes de l’école. J’étais quand même un assez bon élève, je m’en suis sorti avec une mention Assez Bien au Baccalauréat.

Vous allez mieux comprendre pourquoi j’apprécie ma scolarité au Collège Saint Gabriel lorsque vous lirez le paragraphe suivant.

Après le Bac, j’ai pris beaucoup de mauvaises décisions pour mon avenir professionnel. J’ai abandonné mes études à la fac de droit, abandonné mes études en Sciences Politiques et Relations Internationales à l’Ucao de Thiès et perdu des années. Pourtant, je suis intelligent, c’est ce que disait tout le monde. J’appréciais les cours, j’avais de bonnes notes, mais je n’aimais pas ce que je faisais. J’avais changé. J’ai remarqué une certaine paresse en moi, qui se ressentait dans tous les domaines de ma vie. Il y eut même des fois où j’avais la flemme d’aller à l’école. Je préférais rester devant l’ordinateur chez moi.

Et sur l’ordinateur, je faisais des beats, des designs, des montages de vidéo, des retouches de photos, etc.

Je n’aimais pas trop ma vie en ce moment-là. Je me replongeais donc parfois dans mes souvenirs du temps génial que j’ai passé au collège Saint Gabriel. Je fis alors une analyse et me rendis compte que là-bas, j’étais moi-même, je pouvais laisser ma créativité s’exprimer sans limitations. Mais qu’après le bac, je me suis laissé emporter par ces vagues de préjugés qui disaient que si on vient de la série L, on peut faire le droit et devenir avocat, ou qu’on devait aller à l’université faire des études et plus tard travailler dans des bureaux.
Je me disais alors que j’abandonnais tout. Je voulais devenir créatif et m’éclater comme avant. Ma famille a bien compris ce passage de ma vie. Je me cherchais et ils étaient toujours là pour moi.

Récemment, je me suis inscrit à l’école Sup’imax de Dakar où je fais une formation en Audiovisuel. C’est une superbe école. Le personnel m’a compris et bien accueilli. Ils m’ont donné beaucoup d’espace pour m’exprimer. Le diplôme étant très important, ils proposent un programme léger et adapté, qui permet d’allier études et activités sur le terrain.

Sur le terrain : je suis polyvalent. Sur l’ordinateur, j’utilise couramment une dizaine de logiciels de production audiovisuelle. Et encore, je suis en ce moment en apprentissage de logiciel comme Houdini, The foundry Nuke et AFter Effects.

La paresse a disparu et a fait place à la détermination. Je suis passionné de cinéma et chaque matin, je trouve l’énergie de me lever et d'aller travailler. Le boulot me fait beaucoup voyager. Je rencontre de nouvelles personnes, je découvre et gagne en expérience.

Aujourd’hui, je suis toujours dans cette dynamique d’apprentissage et de recherche.

Retenez alors de ce garçon, que c’est un jeune passionné de cinéma et qui a de grands rêves et qu’il fera tout pour les réaliser. Par la grâce de Dieu.

AMEN !