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L'honorable Justine Judith Lekogo dénonce une mascarade politique et condamne avec fermeté les candidatures « groupées »

Rédigé par leral.net le Lundi 25 Août 2025 à 06:36 | | 0 commentaire(s)|

Dans une récente déclaration publiée sur sa page officielle, l'honorable Justine Judith Lekogo, députée, s'élève avec vigueur contre ce qu'elle qualifie de mascarade politique : l'apparition de listes de candidatures dites « groupées », affublées d'étiquettes hybrides et juridiquement douteuses.
« Depuis quelques jours, le peuple gabonais assiste, médusé, à l'émergence de ces listes fusionnées, sans base légale claire, ni transparence procédurale. Cette situation interpelle et choque. À (...)

- POLITIQUE /

Dans une récente déclaration publiée sur sa page officielle, l'honorable Justine Judith Lekogo, députée, s'élève avec vigueur contre ce qu'elle qualifie de mascarade politique : l'apparition de listes de candidatures dites « groupées », affublées d'étiquettes hybrides et juridiquement douteuses.

« Depuis quelques jours, le peuple gabonais assiste, médusé, à l'émergence de ces listes fusionnées, sans base légale claire, ni transparence procédurale. Cette situation interpelle et choque. À quel moment, et sur quelle disposition de droit, de tels regroupements ont-ils été constitués ? », interroge l'élue.

La loi, rappelle-t-elle, est pourtant sans ambiguïté. L'article 52 de la loi sur les partis politiques exige que tout regroupement repose sur un acte constitutif signé par les instances habilitées des partis concernés, puis transmis au ministère de l'Intérieur dans un délai de quinze jours, en vue de la délivrance d'un récépissé après vérification. Or, observe Mme Lekogo :

• les candidats des partis en cause ont, séparément et publiquement, déposé leurs dossiers ;
• aucun acte constitutif n'a été rendu public ni publié ;
• et, par une « magie » juridique incompréhensible, des candidatures fusionnées sont apparues deux jours plus tard, comme surgies de nulle part.

Pour la députée, il ne s'agit pas d'une simple irrégularité administrative, mais bien d'une violation manifeste du Code électoral et de la loi relative aux partis politiques. Elle y voit une manœuvre délibérée visant à contourner les délais légaux, à fausser les règles du jeu et à miner la transparence du scrutin.

« Ces pratiques opaques portent une atteinte grave à l'équité électorale et détruisent la confiance des citoyens dans nos institutions. Tant que les zones d'ombre ne seront pas levées, il ne saurait être question de confiance, de légitimité ni de crédibilité du processus », martèle Mme Lekogo.

Aussi, au nom de la vérité et du respect de l'État de droit, elle exige des réponses claires et publiques :
• où se trouvent les actes constitutifs authentiques de ces regroupements ?
• à quelle date exacte ont-ils été signés ?
• et selon quelle procédure le ministère de l'Intérieur a-t-il pu délivrer des récépissés dans des délais manifestement irréalistes ?

La députée conclut en rappelant que « la loi électorale ne peut être foulée aux pieds pour satisfaire des arrangements partisans. La démocratie ne saurait se bâtir sur le mensonge et la tricherie. Si de telles dérives venaient à prospérer, c'est l'État de droit lui-même qui s'effondrerait. »

Pour elle, le peuple gabonais a droit à la vérité, à la justice électorale et au respect strict des règles républicaines. « Rien de moins », insiste-t-elle.

MTM/JJL



Source : https://www.gabonews.com/fr/actus/politique/articl...