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LANCEMENT DU PROJET DE DÉMATÉRIALISATION DES FORMALITÉS DU COMMERCE EXTÉRIEUR : Après 20 ans de recherches, la Douane atteint son but

En collaboration avec le groupe Gaïndé depuis 1990, la Douane a depuis hier, décidé de passer de la théorie à la pratique. Le projet de dématérialisation des formalités du commerce extérieur, si attendu par les acteurs, est depuis hier lancé. Ces derniers, réunis dans un hôtel de la place ont longuement réfléchi sur la pertinence de ce projet. Ainsi, à l’issue des échanges, ils ont dégagé des stratégies, fixé des objectifs et montré les avantages que ce projet est à même de procurer.


Rédigé par leral.net le Vendredi 24 Septembre 2010 à 14:01 | | 3 commentaire(s)|

LANCEMENT DU PROJET DE DÉMATÉRIALISATION DES FORMALITÉS DU COMMERCE EXTÉRIEUR :  Après 20 ans de recherches, la Douane atteint son but
La Douane avec ses partenaires, y est arrivée. Après presque vingt années de recherches, elle a résolu l’équation de la dématérialisation du commerce extérieur. Le lancement de la phase pilote de cette initiative qui, selon son Directeur général Mouhamadou Makhtar Cissé est « unique en Afrique », a eu lieu hier.

La dématérialisation des formalités du commerce extérieur au Sénégal, à en croire Ibrahima Nour Eddine Diagne, l’administrateur général de Gaïndé, qui faisait la présentation, est une innovation qui permet la facilitation des échanges par la mise en place d’une plate-forme électronique d’échanges. Ce projet, toujours selon lui, va contribuer à l’amélioration des délais de traitement, à la célérité des opérations de dédouanement et d’enlèvement de marchandises. Un argumentaire appuyé par le comité de pilotage du projet. En effet, selon la direction générale des Douanes, le Port autonome de Dakar, la Communauté des acteurs portuaires (Cap Dakar) qui font office de comité à côté de l’ensemble des partenaires du commerce extérieur, les différents principes de la matérialisation sont : simplifier, harmoniser et automatiser les données. Ibrahima Nour Eddine Diagne a dit que « l’objet de ce projet est de faire en sorte que les données douanières soient sécurisées. Que tout aille rapidement et de ce fait, les gens pourraient gagner du temps et au besoin, augmenter le gain ». Pour ce, les objectifs fixés sont : l’amélioration du système de commerce électronique à l’échelle nationale, l’interopérabilité avec des systèmes étrangers, (ceux de l’Union européenne, des régions asiatiques…) la vulgarisation de l’expérience sénégalaise au niveau des pays de la sous-région ouest africaine.
« Si ces objectifs sont atteints, assure Ibrahima Diagne, tout le monde en bénéficiera, utilisateurs comme acteurs ». Les utilisateurs n’auront plus à s’inquiéter de la falsification de leurs papiers ou de l’attente d’heures, voire de jours pour avoir leurs documents. Pour les acteurs, c’est beaucoup moins de travail et plus de sécurité pour leurs données. Le directeur général de la Douane, toujours par rapport à cette question, pense que ce projet s’inscrit dans le but de parvenir à l’épanouissement de l’homme. « L’efficacité du commerce conditionne la compétitivité et à travers elle, on peut espérer un gain d’attractivité qui aura à terme des effets bénéfiques sur tous les secteurs de l’économie », a –t-il soutenu.

Nima Bocar DAFF (stagiaire) l'asquotidien

Administration électronique dans le dédouanement : Le traitement des marchandises va passer de 18 à 9 jours au Port de Dakar
Le papier ne sera plus qu’un mauvais souvenir au Port autonome de Dakar. Avec le processus que la douane sénégalaise et le port ont mis en place, les délais de traitement des marchandises vont être considérablement réduits, passant de 18 à neuf jours. Cela, au grand bonheur de l’économie nationale qui, selon les experts, va beaucoup gagner en termes de compétitivité.




Réduire considérablement l’utilisation du papier dans les procédures du commerce extérieur. C’est le nouveau challenge que la douane sénégalaise, le Port autonome de Dakar et les acteurs portuaires veulent réussir en lançant, hier, le pilote du projet de dématérialisation du commerce extérieur. Cette phase pilote, qui se terminera en janvier 2011, devra permettra aux opérateurs de gagner beaucoup en temps dans le traitement de leurs marchandises au port de Dakar qui accueille près de 90 % des marchandises entrant dans le pays. ‘L’objectif de ce projet est de réduire le temps des séquences papiers qui, en 2008 avant l’adoption de la loi sur les transactions électroniques, prenait 50 % des opérations des procédures d’échanges’, indique l’administrateur général de ‘Gaindé 2000’, Ibrahima Diagne. Pis, révèle-t-il, à l’échelle internationale, la Conférence des Nations unis sur le commerce et le développement (Cnuced) avait mené une étude et évalué à 15 milliards de dollars, soit près de huit mille milliards de francs Cfa, le coût du papier dans les procédures du commerce international. ‘Donc, c’est ce que nous allons nous évertuer à supprimer au niveau du Sénégal’, explique-t-il.
Le directeur général de la douane sénégalaise, qui présidait la cérémonie de lancement, pense que ce projet vise également à faire en sorte que les performances du Sénégal en matière de facilitation des formalités du commerce atteignent les standards des pays de l’Organisation de coopération et de développement économique (Ocde). ‘Il est ainsi prévu qu’avec la dématérialisation et la modernisation prochaine de la version Gaindé 2000, les délais, dans l’indicateur du doing business de la banque mondiale, passeront de 18 jours, en 2009 lors du lancement du projet, à neuf jours en 2011’, déclare Mouhamadou Makhtar Cissé. Ainsi, pour lui, tout le gain du projet de dématérialisation des formalités du commerce extérieur est dans le temps. ‘Plus vous gagnez du temps, plus vous avez des gains de productivité et des bénéfices par la suite. Et, cela peut induire une meilleure image pour le pays en termes d’attractivité pour les investisseurs’, ajoute Cissé. Qui estime que la douane sénégalaise doit accompagner la compétitivité du port autonome de Dakar. ‘Pour notre pays, nous avons voulu ce qui se fait de mieux à travers le monde. Le visage du port a changé. Le port est devenu plus attractif qu’avant. Il y a des outils modernes de gestion, des technologies de pointe, etc. Nous devons accompagner ce processus pour aider le port de Dakar à être le plus compétitif d’Afrique’, plaide-t-il.

Interpellé sur le risque d’un manque d’appropriation du projet par les acteurs, le directeur général de la douane expose qu’un cadre juridique existe déjà pour obliger les opérateurs à suivre la dynamique de modernisation. ‘Sur le plan de la gestion du changement, le défi le plus important sera de faire coïncider nos comportements avec les exigences de la dématérialisation. Les outils sont au service du facteur humain qui est le seul véritable acteur de la logique de changement que nous voulons insuffler dans les opérations de dédouanement. Nous allons nous appuyer sur ce cadre juridique, qui existe depuis 2008, pour rendre obligatoire le recours à ces outils’, note Makhtar Cissé.

Pour le directeur général du port, Bara Sady, qui a salué à sa juste valeur cette innovation, un port sert à vendre du mouvement. ‘Nous demandons à nos équipes commerciaux de faire tout pour qu’il y ait plus de volume et plus d’activité. Mais, par contre nous devons faire en sorte qu’il n’y ait pas de congestion de nos quais. C’est-à-dire faire en sorte que toutes les marchandises, qui arrivent, soient traitées le plus rapidement possible. Donc, un outil comme celui que nous venons de lancer aujourd’hui participe au règlement de cette question ; en ce sens qu’il nous permet de réduire les délais, favorise l’intégration des services logistiques, l’optimisation des procédures d’inspection, l’intégration du manifeste, car nous tirons 35 % de notre chiffre d’affaires de la marchandise’, soutient-il.

Seyni DIOP
Source Walfadjri


(Plus d'informations demain sur leral .net)


1.Posté par filas le 24/09/2010 15:33 | Alerter
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regler le probleme des vehicules moins de cinq ans

2.Posté par ibou ndao le 24/09/2010 21:17 | Alerter
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Arretez la corruption .Les douaniers ( au 95% sont coorompus ) ruinent les commercants senegalais...on donnede l'argent à tous les echelons au niveau du port ( chef de bureau , chef de visite, escortes....rien que des voleurs qui seront de veritables mendiants une retraites).Que la colère de Dieu s'abatte sur tous ces corrompus qui ont poussè des senegalais à l'exil car ayant ètè ruinè par ces voleurs des temps modernes.

3.Posté par DEMBA SIBY le 12/04/2011 14:31 | Alerter
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la douane a encore fauché la pratique. Dans tous les pays du monde meme aux usa l administration des douanes a besoin de documents.En plus il serait vraiment legal de modifier le code des douanes avant l application du systeme^^ art 70 71 75 .24. . comment un douanier peut verifier l authenticité et l originalité sur simple documents scannes. Je pense que pour une meilleur exploitation il faut aux verificateurs les documents physiques. y avait de la fraude il y aura davantage de la fraude par consequent. Avec la rapidité du systeme electronique et l insuffissance de formation des acteurs interessés il y aura trop d embouteillage dans le circuit et au moment des enlevements . et la perception ,?C EST IMPORTANT

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