LE PRÉSIDENT QU’ON A PENSE, AGIT ET SE TROMPE SEUL

EXCLUSIF SENEPLUS - Les bourdes de Bassirou Diomaye Faye se multiplient. Près de deux ans après son élection, le constat est amer : "Le président qu'on a pas ne correspond à aucun des deux hommes" au sommet de l'État

Voici en images et en lettres, le président qu’on a en attendant celle ou celui qu’on a pas.

En visite au Rwanda, le président Faye participe à une randonnée pédestre en chemise, constate mon ami Bara Diop sur le réseau socioprofessionnel LinkedIn.

Venu soutenir les Lions de la Téranga en match de qualification à la coupe du monde, “Diomaye, constate le journaliste Ibou Fall, est habillé aux couleurs de l’adversaire mauritanien (le vert au lieu du blanc à domicile)”.

À New-York, le chef de l’Etat dont le pays préside le Comité des Nations Unies pour les droits inaliénables du peuple palestinien monte à la tribune de l’ONU sans discours.

Cafouillage faute de pouvoir improviser !

Quelques heures avant la déconvenue devant le monde entier, le président de tous les Sénégalais est bien content de jouer au scrabble pendant que ses homologues gabonais et français affinent leurs discours à bord de leurs appareils.

La faute au protocole ?

Jeter l’anathème sur le protocole est peut-être trop rapide. Le président, qui ne sourit presque jamais, peut avoir tenu son protocole à distance en agissant à son insu.

Faits antérieurs

Tout en donnant l’impression de penser seul, d’agir seul et de se tromper seul dans les exemples donnés, le président “manque d’autorité” et de “volonté politique” selon son Premier ministre dont tout le monde se souvient des contestations publiques des décisions administratives, prises par décret, par le président de la République.

Inimaginable du temps des prédécesseurs de Diomaye (Senghor, Diouf, Wade et Sall).

Le président qu’on a pas

Tout porte à croire que le président qu’on a pas ne correspond à aucun des deux hommes - Diomaye et Sonko -, qui pensent seuls, agissent seuls, se trompent seuls et ne s’entendent évidemment sur rien.

Il y a bientôt deux ans que cela dure !

Vouloir traduire, et même traduire effectivement en justice, l’ancien locataire du Palais de la République Macky Sall autour duquel tourne, bien malgré lui, toute la vie politique, économique, sociale et même culturelle du Sénégal, ne change rien à la double impasse au sommet.

Macky perd et gagne

Juste ça ! Juste ce que nous ont concocté les jeunes au pouvoir dont le train de vie en or contraste avec la misère urbaine et rurale aux quatre coins du Sénégal.

Retour aux moins jeunes sans Macky sur la ligne de départ ? Bien sûr que oui ! Le plus tôt sera le mieux.