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LEGISLATIVES 2012 : Les audits face à la sanction populaire

Le soir du 1er juillet, les urnes diront si oui ou non les audits font partie de la demande sociale, du Pds ou de Bokk Guiss Guiss qui neutralisera l’autre, de Macky Sall ou de la coalition Benno Bokk Yaakaar qui inspire le plus confiance au peuple.


Rédigé par leral.net le Mercredi 27 Juin 2012 à 20:26 | | 5 commentaire(s)|

LEGISLATIVES 2012 : Les audits face à la sanction populaire
Les électeurs invités le 1er juillet à se rendre aux urnes diront si la fureur du débat né des audits est oui ou non justifiée. La coalition de la mouvance présidentielle Benno Bokk Yakaar est assise sur des braises. Elle veut savoir si le peuple approuve les premiers actes du régime en place. Et ça, c’est la qualité de la majorité qui se dégagera le soir du 1er juillet qui en est le meilleur baromètre. Plusieurs actes sont posés depuis le 3 avril 2012. Il en est ainsi de la taille du gouvernement porté à 25 membres, la réduction officielle des prix du sucre cristallisé, de l’huile et du riz. Les conseils des ministres décentralisés et la sobriété adoptée par les nouveaux maîtres de Roume font partie des actes posés par le président Macky Sall. On saura également si la ligne de défense contre les attaques de Wade bâtie sur le silence est la bonne. Mais, qu’on l’avoue ou pas, les convocations des anciens dignitaires du parti démocratique sénégalais seront décisives sur le choix des électeurs ce 1er juillet. La commande du peuple sera sans équivoque. Ou elle encourage la dynamique de « mains propres » engagée ou elle la sanctionne. Le camp libéral cherche comme on le comprend bien à escamoter la volonté des nouvelles autorités.

A sa sortie de la Division des investigations criminelles (Dic) pour sa deuxième audition, le 7 juin dernier, l’ancien directeur général du Conseil sénégalais des chargeurs (Cosec), Amadou Kane Diallo, a voulu noyer le poisson dans l’eau estimant que les urgences pour la satisfaction de la demande sociale sont ailleurs. Il sortait d’un interrogatoire de 5 heures devant les enquêteurs de la Dic. L’ancien directeur général du Cosec est épinglé par une mission des Inspecteurs généraux d’Etat (Ige) en 2008. Interrogé par la Rfm (radio privée) à sa sortie de la Dic, Diallo a indiqué qu’il en a assez de ses va-et-vient. Ses propos faisaient écho à ceux de Me Ousmane Ngom, devenu par la force de son « engagement » tête de liste médiatique des libéraux. « Ils m’ont convoqué au tribunal sans même confectionner un dossier. Je suis candidat-député, je ne répondrai plus à une convocation d’ici les élections », a-t-il déclaré. Lui qui a bassiné les Sénégalais de « force doit rester à la loi » durant les épiques manifestations de la Place de l’Indépendance à la veille du 1er tour de la dernière Présidentielle. Wade plus agacé que tous s’est fait plus violent. Il a menacé de bloquer le pays et a convoqué la légitimité pour lui et ses ouailles d’opposer la résistance au pouvoir en place. « Je serai heureux qu’on m’audite, surtout qu’il faut avoir du courage pour auditer un chef (rire). Et on parle de rapport d’audit dont le rapport préliminaire n’est pas encore disponible ni rédigé. Il faut qu’on arrête ces procédures ou ces tintamarres. Dans notre pays on grossit tout sans poser des actes », martèle le Pape du Sopi. Sur la bande Fm, le débat fait recette. Globalement, les intervenants souhaitent que la lumière jaillisse sur la gestion libérale. Au soir du 1er juillet, point de doute : le peuple donnera la bonne indication.

En quoi, sûrement, Me Ousmane Ngom a lâché à Saint-Louis que les Législatives étaient le 3è tour de la dernière Présidentielle. Le rêve qu’il en nourrit est de voir sa liste affaiblir la coalition Benno Bokk Yakaar. Un cas de figure naturellement difficile à envisager. Le Pds s’est lamentablement disloqué. Des ténors comme le président du Sénat pape Diop, le président de l’Assemblée nationale Mamadou Seck, le président du Conseil économique et social Ousmane Masseck Ndiaye, entre autres ont quitté Wade pour créer Bok Guis Guis. Tous vaincus à leur base lors de la dernière Présidentielle, les frondeurs du Pds devront faire preuve d’imaginer pour convaincre les électeurs à voter pour eux. Placés au cœur de l’Etat pendant presque 12 ans pour tous, ils ont osé défier leur « Maître » moins d’un mois après la déroute du 25 mars. L’argument consistant à dire que Wade doit céder la place manque d’épaisseur. Parce qu’il n’y a pas de parti qui ose prendre le risque de renouveler ses instances à quelques jours des Législatives. C’est sûr que si Wade avait gagné, personne n’aurait contesté sa gestion des investitures. La raison de la fronde est sans doute ailleurs. Beaucoup la trouve dans la volonté de Macky Sall de faire la lumière sur la gestion des libéraux.

Wade lui-même a affirmé que Pape Diop cherche à se mettre à l’abri des ennuis judiciaires en cherchant à hériter de la direction du parti. Au-delà de leur face à face avec la Coalition Benno Bokk Yakaar, le camp de Wade et celui de Pape Diop s’efforceront de se neutraliser mutuellement. Chaque parti veut prouver à l’autre le bien-fondé de son option. En dépit de leur fragilité politique, Bok Guis Guis et le Pds sont les adversaires les plus redoutés de la mouvance présidentielle. Sorti d’une Présidentielle à l’allure de plébiscite avec 65, 80 %, Macky Sall est quasiment assuré d’avoir une majorité confortable pour gouverner. S’il parvient à priver Wade et la faction de Pape Diop de groupe parlementaire, un pas important vers la désintégration totale du Pds est alors franchi. Et une accélération des audits ouverte. Seulement, aussi nette que paraisse la prochaine victoire des alliés de Macky Sall, une chose inquiète : les frustrations nées des investitures. L’Alliance des forces de progrès en a « perdu » Hélène Tine partie à Bess Du Niakk de Serigne Mansour Sy Djamil. A Dagana, Kolda et Vélingara, la qualité des investitures ne permet pas de dormir les poings fermés. Le Parti socialiste (Ps) fait face aux coups du jeune patron de Convergence socialiste. Lui qui demande la destitution d’Ousmane Tanor Dieng. Mais que valent les appréhensions de Benno Bokk Yakaar face aux 21 autres coalitions ? Sans doute rien. Car, il faut quelque 25 000 voix pour avoir un député. En 2007, en dehors du Pds qui a obtenu 131 sièges, aucune autre liste n’a eu plus de trois sièges. Le boycott de Bennoo siggil Senegaal est passé par là, diront les plus optimistes. Wade qui se plaisait à la confrontation avec son opposition a vu le taux de participation dégringolait jusqu’à 34, 75 %.

Hamidou SAGNA lagazette.sn

( Les News )


1.Posté par la solution le 27/06/2012 21:10 | Alerter
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2.Posté par ndiaye le 28/06/2012 06:53 | Alerter
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Analyse bornée et partisanne.La réalité est tout autre et tu verra u' au soir du 1 juillet il y aura de desagreables surprises la ou on l' attendait pas. Le peuple n' a pas voté pour Macky mais contre WADE. Les audits sont reclamés par le "peuple" des médias. Rappelez vous que seuls 1900 mille ont vote sur une population de pres de 12 millions.

3.Posté par Macodou le 28/06/2012 10:21 | Alerter
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1 Accusations tapageuses et politiciennes de vol de 600 véhicules, sans qu’un seul voleur ou receleur n’ait, à ce jour, été épinglé et remis à la justice. Quelle farce !
2 Accusations de vol de tapis et d’objets d’art à la Présidence de la République démenties par la Gouvernante, elle-même. WADE aurait même laissé à l’Etat sénégalais 161 cadeaux qui lui appartenaient, selon Ousmane NGOM, à sa conférence de presse ;
3 Reprise sélective des audits limités curieusement à 2008, date de la rupture WADE/Macky, en faisant, évidemment, l’impasse sur la période allant de 2000 à 2008, pour passer aux oubliettes, les conditions dans lesquelles ont été acquis les milliards, les 35 véhicules, les maisons au Canada et aux Etats-Unis, ainsi que les 7 comptes en banque déclinés par certains acteurs qui, selon certaines sources, roulaient en 2001 en simple R 21 et habitaient une modeste maison ;
4 Les convocations des concernés sont annoncées par la presse avant la Police, la Gendarmerie ou la Justice, pour créer un terrorisme médiatique et une intimidation psychologique et encourager la transhumance politique vers l’APR ;
5 Confiscation choquante des véhicules offerts aux Chefs religieux et reprise humiliante des voitures de fonction des Chefs de village, pour priver le PDS des suffrages de ses supporters ;
6 Blocage des comptes bancaires du PDS et de ses leaders, pour priver ce parti des moyens d’avoir une majorité à l’Assemblée Nationale ;
7 Menaces publiques contre Ousmane NGOM, proférées par un truculent Ministre-Conseiller ;
8 Débauchage public et éhonté des cadres et membres du PDS, pour garnir un parti sans aucune base de masse ;
9 Violation de la loi portant Code Electoral par des dignitaires du régime fixant à minuit, l’heure limite de dépôt des candidatures, sans la moindre honte ;
10 Maintien à la date du 26 Juin de l’effigie du Président dans des affiches de Benno Bokk Yaakaar contre l’avis des instances judiciaires. C’est du « ma tey »
11 Nomination au Ministère de l’Intérieur, d’un briscard de la politique incapable d’être impartial ;
12 Mise sous la tutelle de ce même Ministère, de la Direction Générale des Elections, pour se donner les moyens de les manipuler, ce qui constitue un recul démocratique avéré ;
13 Libération parcimonieuse des moyens dont la CENA a besoin, à la date du 26 Juin 2012, pour préparer une vaste opération de fraude électorale, en empêchant ses représentants d’être présents dans tous les bureaux de vote, pour assurer la transparence et la fiabilité du scrutin ;
14 Agressions contre Oumar SARR, tête de liste de la Coalition SOPI 2012 et les leaders PDS de Saint-Louis et opérations révoltantes de débauchage de sa tête de liste départementale à Dagana, à grand renfort de publicité ;
15 Arrestation rocambolesque de l’Ex-Ministre Ousmane NGOM par la BIP à Kolda, acheminé à grands frais par avion sur Dakar, pour intimider son électorat et humilier le concerné ;
16 Volonté d’en faire une affaire entre la PDS et la Magistrature, le PDS et l’Etat, alors qu’il s’agit d’une affaire entre le PDS et Benno Bokk Yaakaar, uniquement ;
17 Achat public de consciences au marché de Pikine devant des centaines de personnes avec une médiatisation indécente ;
18 A l’occasion des Conseils des Ministres décentralisés, convoquer tous les porteurs de voix, identifier et débaucher ceux du PDS au profit de l’APR, dans le but avoué « d’achever le PDS », selon Bokk Yaakaar, « d’implanter l’APR, dont le Secrétaire Général avoue qu’il n’est pas encore bien représenté dans le pays » (il n’a eu que 27% des voix au 1er tour) ;
19 Tournée tapageuse de Mahmoud SALEH, consacré essentiellement au débauchage, en usant d’intimidation, de chantage et de corruption, au su et au vu de tout le monde ;
20 Préparation calamiteuse de la plus mauvaise campagne arachidière depuis 2000 (Mauvaise qualité des graines, retard dans la mise en place des semences et des intrants, caractère dérisoire des dotations personnelles et familiales( entre 2 et 5 kgs pour certains), rupture avec la générosité du régime sortant, qui distribuait 50 kgs par tête et annulait certaines créances dues à l’Etat ;
21 Crise scolaire et universitaire bricolée, faute d’une solution globale ;
22 Crise casamançaise sans aucune autre perspective que des mots et des déclarations d’intention (l’Etat ne répond pas à l’invitation de Salif SADIO) ;
23 Blocage du fonctionnement de l’Assemblée Nationale, en refusant de présenter sa Déclaration de Politique Générale, de répondre aux questions écrites et orales, qui l’embarrassent, de donner suite aux commissions d’enquête parlementaire, contrairement à l’usage ;
24 A la date du 26 Juin 2012, ni le Premier Ministre, ni la plupart des Ministres n’ont encore fait de Déclaration de patrimoine ;
25 Quant au peuple, il attend toujours des informations sur le contenu des 7 comptes annoncés par le Président, ainsi que sur les Ministres, qui auraient la double nationalité et d’autres qui seraient impliqués, d’après la presse, dans des affaires de mœurs et de conflits d’intérêts ;
26 Les quelques inaugurations de réalisations exhibées à grand renfort de publicité sont la phase terminale d’un processus amorcé par le Gouvernement sortant ;
27 Il en sera de même au cours de 3 prochains mois, pour l’essentiel et peut-être davantage, parce que beaucoup de projets en cours ne seront finalisés qu’à ces dates ;
28 Recyclage éhonté des projets du Gouvernement sortant, comme l’Université de Kaolack, la modernisation du port, pour tromper l’opinion ;
29 Arrogance des nouveaux maîtres du pays qui menacent de mort, Adama GAYE, journaliste indépendant, menacent Sidy Lamine NIASSE et son Groupe et somment un Groupe de presse allié de se taire ou de disparaître ; Ils donnent leur première interview à Jeune Afrique après son numéro parlant de « l’équlibriste » et exclusion des journalistes indépendants des invitations du Palais avec la complicité intéressée d’un confrère érigé en Commissaire politique ;
30 Insolence haineuse et révoltante d’individus comme Barthélémy DIAS, ce criminel en liberté.
31 Mise sous tutelle de toutes de toutes les ONG, qui prétendaient jadis défendre les droits humains, devenus soudain sourdes et aphones ;
32 Accaparement des médiats d’Etat avec une boulimie indécente ;
33 Intimidation, harcèlement et persécution des opposants qui osent élever la voix, dans le but de tuer toute opposition au nouveau régime à la manière stalinienne ;
34 Fausse baisse des prix (le sac de riz parfumé se paie toujours 21 500 ou 22 500F, malgré les annonces tapageuses diffusées dans la presse ;
35 Réduction cosmétique des salaires des Ministres et Directeurs Généraux, alors que le Président n’a pas touché à ses fonds politiques, qui auraient rapporté dix fois plus à l’Etat ;
36 Reniement spectaculaire de nombre de conclusions des Assises Nationales ;
37 Mensonge permanent érigé en méthode de Gouvernement. On parle de patrie et de parti là où seul le parti décide de tout. Toutes les nominations opérées à ce jour l’ont été dans le seul camp de l’APR et de Bokk Yaakaar, sans se soucier de la compétence, de l’expérience et de l’intérêt de la patrie. Au bilan, le Sénégal recule. Son drapeau est aujourd’hui en berne.

4.Posté par ibou le 28/06/2012 13:35 | Alerter
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Alerte, à y voir de près parmi les 24 listes, il au moins 6 qui sont des Listes du PDS, donc de Wade. Bokk Gis Gis, PDS, Djibo, Decroix, Agne Abdourahim, Cap 21 etc...Ca c'est du Wade. C'est fait exprès. Il a financé pour capter plus de voix...Attention à ces Listes. Ils ont fait mal au peuple sénégalais...

5.Posté par ibou le 28/06/2012 14:11 | Alerter
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Si les gens du PDS veulent se faire élire à l'Assemblée Nationale, c'est juste pour fuir les audit et trouver une immunité. Il faut continuer à les sanctionner dans les urnes et laisser la Justice les sanctionner aussi.

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