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La Culture de la Paix et de la Tolérance: une urgence parmi les urgences au Sénégal ( par Abdoulaye SECK )

Rédigé par leral.net le Mardi 5 Mars 2019 à 12:41 | | 0 commentaire(s)|

 La Culture de la Paix et de la Tolérance: une urgence parmi les urgences au Sénégal ( par Abdoulaye SECK )

La compréhension approfondie de la nécessité de travailler à instaurer un climat de paix et de stabilité dans nos pays respectifs constitue l’autre combat, à réussir de façon impérative dans notre pays.

En effet, dans toute démocratie, le dialogue, fondateur du consensus social sur les règles de la république, est une nécessité qui peut être conjoncturelle ou permanente, sans que cela remette en cause le rôle respectif de chacun : la majorité pour conduire les affaires gouvernementales et la minorité électorale pour s’opposer.

En ce sens, la Démocratie suppose une compétition entre forces politiques, donc un contexte d’affrontement des idées, des programmes et des candidats. De ce fait, les acteurs politiques doivent en conséquence dialoguer pour s’entendre sur des règles acceptées de tous, sinon de la grande majorité dans un souci de préserver cette « commune volonté de vie en commun », c'est-à-dire la Nation.

Ce dialogue peut même s’aménager des espaces institutionnels ou non qui, en appui au fonctionnement démocratique des Institutions de la République, permettent le déroulement correct de ce dernier. Le dialogue peut aussi être conjoncturel pour faire face en commun à des moments de crise, susceptibles de remettre en cause le consensus social.

Ainsi, le dialogue ou la concertation nationale doit nécessairement reposer entre autres sur l’objectivité, le patriotisme et le civisme, sans quoi sa remise en cause peut découler d’acteurs qui, à tort ou à raison, se considèrent mal pris en compte, délaissés ou exclus du partage des avantages de la Nation.

Tout ceci pour dire que la concertation nationale, pour plus d’efficacité, doit être organisée avec des acteurs et des thèmes bien identifiés mais également un cadre approprié à l’échelle du pays. En d’autres termes, la concertation doit être un moyen et la concorde nationale, une fin.







Abdoulaye SECK
Economiste, ancien CT/GP/PR
Coordonnateur MCC