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La FIJ Demande à Djibouti de Libérer un Journaliste Emprisonné

Rédigé par leral.net le Lundi 13 Août 2012 à 14:46 | | 0 commentaire(s)|

La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a demandé aujourd’hui la libération d’un journaliste, Houssein Ahmed Farah emprisonné à Djibouti.


La FIJ Demande à Djibouti de Libérer un Journaliste Emprisonné
« Le monopole de l’espace médiatique par le parti Etat est un handicap à la liberté d’expression à Djibouti », a déclaré Gabriel Baglo, Directeur du Bureau Afrique de la Fédération Internationale des Journalistes.

« Nous demandons aux autorités de Djibouti de libérer immédiatement le journaliste pour promouvoir la liberté d’expression », a ajouté Baglo.

Houssein Ahmed Farah, journaliste de La Voix de Djibouti, une radio de l’opposition émettant depuis l’Europe a été arrêté mercredi 8 août par la police et détenu au commissariat central de la capitale.

Il a été présenté le samedi 11 aout 2012 vers 12 heures, soit 72 heures après, au substitut du procureur Abdoulkader Abdallah, et a été transféré à la prison de Gabode sous mandat de dépôt.

Le président de l’Association des Journalistes Djiboutiens Kenedid Ibrahim Houssein accompagné d’Omar Farouk Osman Secrétaire Général de l’Association des journalistes de l’Afrique de l’ouest (EAJA) se sont rendus samedi au commissariat central de Djibouti pour rencontrer le responsable le colonel Abdillahi Hassan, et discuté avec le détenu Houssein Ahmed Farah avant son transfèrement à la prison.

Selon le colonel Abdillahi Hassan «M. Farah distribuait des cartes de membres d’un parti politique en l’occurrence le Mouvement pour le Renouveau Démocratique (MRD) qui a été dissous il y a trois ans et n’ayant plus d’existence légale dans le pays. Le colonel Abdillahi a signalé que M.Houssein Ahmed Farah a nié les faits qui lui sont reprochés ».

La FIJ se joignant à l’Association des Journalistes Djiboutiens appelle à la libération de Houssein Ahmed Farah, du moment que les faits qui lui sont reprochés ne justifient ni son arrestation ni son emprisonnement.