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La liste de Yewwi recalée à Dakar : Ousmane Sonko blanchit Khalifa Sall, tire à boulets rouges sur Macky Sall et appelle à la résistance

En conférence de presse ce mardi soir, Ousmane Sonko de la Coalition Yewwi askan wi, est revenu sur plusieurs facteurs ayant gravité autour du dépôt de leur liste. De la lenteur aux problèmes de la parité, il a apporté son éclairage, revenant même sur les échanges qu’il a eus avec Khalifa Sall sur les facteurs bloquants . Et Barthelemy Dias, dans sa stratégie, a eu aussi un impact négatif, donc un part de responsabilité dans la lenteur, en voulant imposer ses hommes.


Rédigé par leral.net le Mercredi 18 Mai 2022 à 01:08 | | 0 commentaire(s)|

Mais d’emblée, Ousmane Sonko a martelé que l’actuel président de la CENA doit dégager ! Selon lui, en détaillant ses raisons, leur liste est bel et bien recevable, mais c’est l’administration qui pose toujours problème. La preuve est qu’à l’arrivée, leur liste recalée en violation des règles, alors que celle de Benno hors norme, est validée malgré la loi qui souligné clairement ses failles.

Ousmane Sonko, jetant une pierre dans le jardin de l’Union des magistrats du Sénégal, n’héiste pas à prédire qu’ils vont encore sortir pour lui apporter des réponses contradictoires.

Bombardant aussi « le Macky », il martèle que le leader de Benno n’est pas un homme de dialogue, il ne connait que les rapports de force, se cachant aujourd’hui derrière les forces de l’ordre. Revisitant son passé avant d’être président, il lui conseille à la perte de son pouvoir, de se départir de sa position de « Yambar », allant supplier les chefs religieux pour leur dire « ils veulent m’emprisonner ». Une posture qui rappelle la traque du temps de Me Wade contre un ancien président de l’Assemblée nationale, à sa chute de ce perchoir

« Benno ne doit pas participer aux élections ! », insiste-il, même s’il est certain que de soi-disant analystes vont demain inonder les plateaux médiatiques pour dire le contraire. Même s’ils comptent introduire des recours, il se dit certain que Macky Sall a déjà donné ses instructions jusqu’aux « soi-disant sages » du Conseil constitutionnel

Autant de raisons pour faire dire à Ousmane Sonko, il y a trop d’obstacles avec ce régime, mais l’intérêt du pays prime devant tout. Et il se dit certain que Yewwi et Wallu sont plus forts que ceux qui décaissent des millions pour mobiliser.

« A nous de prendre nos responsabilités, pour éviter un hold-up de l’Assemblée nationale, pour valider un troisième mandat ! »