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La police déraille à Guinaw-Rail: Matraques, coup de feu, échanges de coups de poing avec les jeunes du quartier

A Pikine Guinaw-Rails, la police a clairement dépassé ce vendredi la ligne rouge. En voulant embarquer des jeunes, les agents les tabassent et jettent l’opprobre sur toute l’assistance. La scène est surréaliste : Déchainés et rongés par une colère noire, des policiers insultent, frappent les jeunes qui ont riposté à «l’offense».


Rédigé par leral.net le Lundi 18 Novembre 2013 à 15:37 | | 11 commentaire(s)|

La police déraille à Guinaw-Rail: Matraques, coup de feu, échanges de coups de poing avec les jeunes du quartier
Révoltant ! Excès de zèle ! Bavure policière ! Dans la nuit du vendredi au samedi, les habitants de Pikine Guinaw-Rails ont épuisé tous les superlatifs pour percer le comportement de certains agents du commissariat de la localité. Mais, ils n’ont pas trouvé de réponses appropriées pour expliquer le déchaînement de cinq policiers qui ont mis le quartier sang dessus-dessous. La réponse des jeunes est, néanmoins, à la hauteur de «l’humiliation subie» ponctuée par une bataille rangée.

Il fait nuit noire. Les jeunes qui, s’ennuient dans les maisons, profitent de la fraîcheur de la nuit et l’air frais de la rue. Entre blagues et discussions passionnées, ils affichent leur bonhomie dans un monde perverti par les conditions de vie. La quiétude tourne court. Un, deux, trois, cinq policiers s’invitent à l’assistance. En civil, ils exigent aux jeunes, prostrés au coin de rue de l’unique axe routier du coin, leurs pièces d’identité. Sans broncher, ils s’exécutent. A l’unanimité, ils présentent la précieuse pièce qui constitue pratiquement… un visa de promenade dans les rues fangeuses de ce quartier niché entre Pikine et l’Autoroute à péage. Depuis l’ouverture de cette police, les populations gardent par devers elles leur carte d’identité. Même pour aller chez le boutiquier du coin. Souvent, les jeunes en attroupement sont fouillés de fond en comble pour des «raisons de contrôle».

A Guinaw-Rails, tout ça n’a rien d’extraordinaire. C’est même d’une vertigineuse banalité : Les rafles sont systématisées pour une prétendue mission de sécurisation de ce quartier qui traîne comme un boulet sa réputation sulfureuse que le temps n’a pas réussi à altérer. Même si la vérité d’hier n’est plus celle d’aujourd’hui. Intraitables, les policiers intiment l’ordre aux jeunes d’embarquer dans le véhicule stationné à quelques mètres. Un coup de coude s’abat sur l’un d’eux. Alors qu’il se dirigeait vers la voiture. Il titube. Stoïque, il embarque en lâchant quelques soupirs de dépits : «Comme on a rien fait, on va y aller».
Ensuite, ensuite, ensuite…, le ton monte. Déchainés, les flics insultent tous les jeunes du quartier qui observaient cette scène surréaliste. Ils sortent leurs menottes qui ne retombent que sur la tête des jeunes qui ne profitaient pas de l’opacité de la nuit pour commettre des actes de délinquance. Mais, ils acceptent toujours de suivre les «hommes de tenue». Le ton frise l’insolence : «Vous n’êtes pas des hommes. Il n’y a pas d’hommes à Guinaw-Rails. Nous allons vous dresser», crache un policier. Avant de jeter à la figure des gens d’autres injures très salaces.

A ce stade de la provocation, le Rubicond vient d’être franchi. Les jets de pierre s’abattent sur la fourgonnette de la police et sur les policiers. Interpellés et jetés dans le pa­nier à salade, les jeunes ripostent et tabassent les agents qui se retrouvent en position de faiblesse. Battus et «caillassés», ils cherchent une voie de sortie au milieu d’une foule hystérique et remontée : Un policier sort son arme à feu pour se frayer un chemin : Il tire une balle en l’air pour dissuader ces révoltés. Ceux qui étaient dans le véhicule s’échappent et s’évaporent dans les rues. Ayant perdu la bataille, ils rejoignent leur véhicule avant de quitter le coin en trombe. C’est l’épilogue d’une soirée qui met les hommes de ce commissariat au milieu d’une histoire rocambolesque. A vrai dire, le contrat de confiance entre les populations et la police est définitivement rompu. Alors que le commissariat a été ouvert, il y a à peine… cinq mois.

Sud Quotidien



1.Posté par CLIENT ORANGE le 18/11/2013 14:39 | Alerter
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DEPUIS 2 SEMAINES IMPOSSIBLE DE PAYER FACTURE SENELEC PAR ORANGE MONEY
sans aucune explication aux abonnés

2.Posté par unité senegalaise le 18/11/2013 14:52 | Alerter
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c'est bien fait pour ceux qui abusent de leur pouvoir ephemere,comment peut-on insulter des gens sans géne ,c'est pas de vrais flics; ils meritent meme pas leurs badges.

3.Posté par ragal dou diégui rail le 18/11/2013 14:53 | Alerter
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dans ce quartiers de ganawe rail ya que des racailles ,des bandits et des truands. les jeunes en majeur partie sont des agresseurs.

tel leur slogan ragal dou diégui rail.

il faut que la police veille bien.

4.Posté par bathie le 18/11/2013 15:00 | Alerter
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c'est bien cotinue de payer tes factures par orange monnaie. dans cinq ans la senelec va t'envoyer les mêmes factures que tu vas repayer parce que tu n'auras aucune archive . ne soit pas paresseux rends toi à la senelec avec tes factures.

5.Posté par Hé bin... le 18/11/2013 17:07 | Alerter
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UN COIN INFESTE D'AGRESSEURS,DE VOYOUS,DE FUMEURS DE YAMBA.
LA POLICE A VRAIMENT DU BOULOT FACE A LA COMPLICITE DES POPULATIONS.

6.Posté par A Hugo le 18/11/2013 17:13 | Alerter
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Et tu penses que la Senelec va attendre 5 ans pour demander ses sous à la Sonatel. Vous êtes le type d'individus qui n'avance pas et ne laisse les autres avancer.
Pour celui qui veut payer sa facture, vous devez avoir une facture qui arrive à échéance en début Décembre, vous pouvez le payer demain inchallah avec 20% du montant en bonus.

7.Posté par la 602 le 18/11/2013 20:02 | Alerter
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moi s8 de guinaw rails et le week end passé il ne sé rien passé danormal cé just k 1 partie de la population est sous surveillance et k la police veille au grain et cé du nimporte quoi c k raconte ce site ils demandent juste 1 piece et si tu ne l'as pa il taméne cé tou. vou journaliste eviter décrir dé ... par respect. depuis combien de temps vous navé pa entendu un meurte ou de l'agression ici a guinaw rails. sa fait 6 mois cé dp8 qu'ils sont là car ils ne font pas cadeau. on fait rien et cé notre slogan ragal dou diégui rails et la population a 1 dent contr cé policié car ils son venu porté secour a l'indispliné maudo lo qu'il voulé corigé. suis de guéto wayé je suis pour la police car sui plus trankil

8.Posté par CHEIKH le 18/11/2013 21:01 | Alerter
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c policiers ne sont que des civils habilles


ces policiers ne sont que des civil habilles





9.Posté par Padre le 18/11/2013 21:46 | Alerter
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La police fait son travail, ce journaliste en fait un problème. Je me demande s'il est passé par une école de journalisme. Informer n'est pas accuser, pas de prise de position, sinon recueillir les deux versions. Mais vous travaillez de maniere informelle. pour un coup de fil, vs etes prets a balancer l'information sans verification. c'est dangereux

10.Posté par Veridique le 19/11/2013 10:06 | Alerter
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Abus de pouvoir des policiers de Guinaw rail. Je suis temoins d'un garcon arreter et deferer au prison devant sur motif: il n'as pas fuit simplement de leurs arriver.

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