La repolitisation du mouvement féminin est une réponse à la transformation sociale

Cette étude réalisée par la chercheure Ndèye Sokhna Guèye suggère la repolitisation du mouvement des femmes qui fait face à de nombreux obstacles liés aux fortes pesanteurs socioculturelles et religieuses, à l’insécurité croissante mais surtout à la dépolitisation et à la professionnalisation des organisations et associations de femmes.
Commanditée par l’Unesco-Breda, Onu-Femmes et le Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA), elle a fait l’objet hier, d’une session de restitution pour plusieurs organisations et associations œuvrant pour la défense et la promotion des droits de la femme et de l’enfant.
L’auteur considère que tous ces facteurs ''compromettent la possibilité pour les femmes d’avoir une vision transformatrice de leur société''. Les principaux enseignements tirés de l’étude, réalisée dans les villes où il y a une forte dynamique associative comme Dakar, Thiès, Kaolack, Saint-Louis, et Ziguinchor, sont la pauvreté, la surcharge de travail et l’insuffisance de ressources financières qui bloquent les activités des femmes souvent handicapées par l’analphabétisme, le faible niveau d’instruction et le manque de leadership.