La traque des biens supposés mal acquis ne saurait être un programme politique

«Nous avons besoin d’une démocratie et d’une presse libre et responsable. Les mouvements comme Le M23 et Yen a marre fort sont utiles. C’est normal que les gens se posent des questions après neuf à dix mois de gestion. Cela nous permet de nous remettre en cause. Nous avons besoin d’un rassemblement le plus large possible. Mais il faut plus de tolérance dans les relations. Les M23 et Y’en a marre sont de jeunes gens impulsifs qu’il faut écouter avec attention. Il n’est pas bon qu’on s’entende sur tout. Nous aurons des problèmes mais il faut les régler au fur et à mesure » prévient-il.

Abordant avec détachement et sans passion le chapitre des biens mal acquis, Tanor Dieng nuance très fortement : «Je préfère dire traque des biens supposés mal acquis. Et je pense sincèrement ceux qui sont en train de le faire doivent aussi s'attendre à être appelés un jour. Ceux qui ont géré les biens publics doivent en rendre compte. Les responsables et ministres libéraux convoqués ne doivent pas se plaindre ». Mais il prévient le chef de l'Etat Macky Sall et les responsables de l'Alliance pour la République :

« Il est évident que la traque des biens supposés mal acquis ne peut constituer un programme politique. Les urgences sont ailleurs comme l’emploi des jeunes, l’éducation et la santé. Pour terminer l'ancien candidat à la présidentielle invite à une union sacrée autour du gouvernement.

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