Pendant plus d’une heure et demie, le juge rapporteur a égrené les arguments et les contre-arguments des deux camps. « Un rapport très, très, très long », a conclu la présidente de la Cour constitutionnelle dans un sourire. Puis les avocats ont fait leurs observations.
Celui de Jean Ping tout d’abord, venu avec des piles de procès-verbaux. « Qu’on ne vienne pas nous amener des histoires de faux procès-verbaux fabriqués pour faire croire qu’il y a des histoires d’irrégularités, parce que ce sont eux qui fabriquent ces PV ! A prévenu Maître Jean-Rémy Bantsantsa. Je note également que tout s’est passé dans une opacité incroyable. L’instruction d’une affaire veut dire qu’on écoute tout le monde, on entend tout le monde, on procède à des confrontations. Et ce que nous avons demandé, c’est la confrontation des PV. » L’avocat de Jean Ping, candidat à la présidentielle face au président sortant, estime que l’analyse du rapporteur n’est pas suffisante.
rfi