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Le Mammouth est toujours Saleh

Rédigé par leral.net le Dimanche 6 Décembre 2020 à 17:14 | | 0 commentaire(s)|

Depuis sa nomination au poste de Directeur de Cabinet du Président de la République, Mahmoud Saleh est devenu la cible de politiciens frustrés, aigris, opportunistes... Ce n’est pas une surprise. En effet, tout homme nommé à ce poste devient généralement la cible dans d envieux et de jaloux. De quoi ont-ils peur ?


Le Mammouth est toujours Saleh
Malheureusement pour eux, Saleh est un homme propre et intègre. On lui cherche des poux mais en vain. C’est pourquoi, tous ces malfrats, n’ayant pas d’arguments valables pour l’attaquer, essaient de jeter la suspicion sur son parcours académique. Hélas, car là aussi ils sont mal tombés.

Saleh n’est pas un homme politique pressé et on ne lui connait pas de scandales, contrairement à d’autres, tels que ceux qui essaient de le salir ; ces carriéristes, qui ont fini de s’illustrer, partout où ils sont passés, par une mal gouvernance, fruit de leur incompétence, leur incurie, leur inexpérience et leur prétention démesurée. Toutes ces choses font, qu’en voulant le discréditer, ils exposent au grand jour leur impertinence et leur ignorance, car Saleh est à la fois titulaire d’une Maîtrisard en Sociologie et un homme d’Etat accompli, très expérimenté. Son parcours politique depuis l’OST, la LCT, l’Urd, l’Urd/FAL, en passant par le NP avant de devenir aujourd’hui, membre fondateur de l’APR, lui confère une expérience qui justifie amplement sa présence aux côtés du chef de l’État, spécifiquement a ce poste stratégique de Directeur du Cabinet Administratif du Président de la République qu’il occupe depuis le dernier remaniement et qui fait des jaloux.

Personne ne mérite plus que lui ce poste !

Patriote infatigable, il a été présent sur tous les champs de bataille et pris part à, presque tous les grands combats politiques que notre pays a livré depuis la FEANF jusqu’à nos jours. Ainsi, on peut avec fierté et beaucoup de modestie, affirmer qu’une personnalité politique de la trempe Mahmouth Saleh ne court pas les rues au Sénégal.

Son cursus administratif et politique depuis les années 70 jusqu’à nos jours, qui pourrait être résumé succinctement aux postes qu’il a occupés respectivement de 2000 à nos jours où il a été nommé plusieurs fois Ministre et Ministre d’ETAT, sans compter son passif d’homme d’Etat, expérimenté et actif en tant qu’opposant au régime socialiste sous l’ère Senghor et Diouf, jusqu’à l’avènement de l’alternance en 2000, sans oublier les combats qu’il a menés lorsqu’il était étudiant, militant en France durant les années 70.

L’esquisse de l’itinéraire de cet homme ne saurait en rien être comparable à celui d’un jeune parvenu qui s’est illustré par des gaffes dès sa première prise responsabilité au sommet de l’Etat. Ce jeune, nouveau parvenu, poursuivi par la clameur publique soulevée par sa gestion catastrophique du PRODAC, à défaut de convaincre les sénégalais sur ce scandale, ferait mieux de leur demander pardon plutôt que de soulever ces questions de détails autour de CV ou de cursus académique.

Non seulement Saleh est de la hiérarchie A (sur le plan académique) mais sa trajectoire politique aurait largement suffit pour convaincre les plus réticents car ayant occupé de hautes fonctions au sein de l’administration et au sommet de l’Etat. Je rappelle à ses détracteurs, que l’expérience est le plus grand diplôme même sur le plan purement académique. C’est par expérience qu’on devient Maître de conférences, professeur assimilé ou professeur titulaire et non pas par le diplôme uniquement. Le cas du Professeur Iba Der Thiam est un exemple patent.

Mais au-delà de ses propos malveillants, il vient pour la énième fois de prouver son manque de discipline vis-à-vis de ceux qui se sont toujours battus pour le pays. Pire encore, il jette l’opprobre ouvertement sur le choix bien réfléchi du Président de la République. Il oublie que s’il est là aujourd’hui, c’est grâce à la largesse de son excellence le Président Macky Sall et non pas à cause de ses compétences ou de son diplôme. Il est malvenu pour s’enorgueillir. Sa gestion du PRODAC est calamiteuse. Il aurait mieux fait de rendre des comptes sur ses propres actions que de se préoccuper du parcours des gens qui, somme toute, sont de loin plus valeureux que lui.

Le Président Macky Sall n’est pas entouré d’une « cohorte d’illuminés » qui lui dit ce qu’il faut faire ou pas. Il est suffisamment informé et renseigné pour mettre les hommes qu’il faut à la place qu’il faut. S’il choisit Mahmoud Saleh, ce n’est pas par hasard. Qui, à l’heure actuelle, peut prétendre avoir plus d’expérience dans le domaine politique ou en matière de gestion des affaires relevant de l’Etat que Saleh pour occuper ce poste ? Ce n’est surement pas ce Jeune pressé et prétentieux.

En résumé et pour conclure, Mahmoud Saleh est titulaire d’une maitrise en sociologie à Nanterre et en plus d’une licence en gestion à l’UIT de Bordeaux, des camarades tels que, Doudou SAR, Aziz SOW, Oumar SARR, encore vivants peuvent en témoigner. Il tire sa légitimité du pouvoir régalien du Président de la République qui nomme aux emplois civils et militaires.

En outre depuis quand demande-t-on la publication des diplômes des responsables politiques nommes à des fonctions politiques et publiques dont la hiérarchisation montre ses limites à tous les niveaux dans notre administration dont le nivellement des diplômes fait cruellement défaut pour occuper certaine fonctions.

ALASSANE CISSE
DELEGUE NATIONAL DU
N.P