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Le Sergent Seydou Sow, ancien garde du corps du président poète: « le jour où Moustapha Lô pointa son arme sur le président Senghor »

LERAL.NET - Seydou Sow c’est son vrai nom, l’ancien garde du corps du président Senghor a bon pied bon œil a réussi à sauver la vie au président poète Sénégalais le 22 mars 1967, un jour de Tabaski. Date à laquelle un certain Moustapha Lô avait tenté de tuer le président Senghor. Le sauveur revient sur les péripéties de l’événement en entretient avec notre consœur du magazine Week end.


Rédigé par leral.net le Mardi 24 Mai 2011 à 16:11 | | 6 commentaire(s)|

Le Sergent Seydou Sow, ancien garde du corps du président poète: « le jour où Moustapha Lô pointa son arme sur le président Senghor »
Le 22 mars 1967, Seydou Sow se souvient toujours. « Je rappelle qu’à l’époque des faits, J’avais fait onze ans de services sans égratignures j’ai toujours ramené mes hommes vivants ». Pour ce qui du drame, le sergent, aujourd’hui de la mosquée de son quartier, explique qu’il était au mole 8 du port de Dakar, et lorsqu’il regardait la mer qui s’étendait à perte de vue ou l’océan était calme en ce moment « j’avais senti que Collette Senghor l’épouse du président était à mes côtés tout ça dans le rêve », martèle le sergent avant de revenir au film proprement dit.

Le déroulement de l’incident

« J’étais monté à bord de la voiture radio conduite par Ba Dicko Diallo. C’est cela qui m’a permis de sauver le président Senghor. Arrivés à la grande mosquée de Dakar on a prié comme tout le monde. Le président était installé à la tribune d’honneur aménagé à cette effet en face de la mosquée », narre le sergent Sow qui ajoute qu’ « il y avait d’autres personnalités comme le défunt Mamadou Cissé à l’époque Ministre de l’intérieur. En effet dès que j’ai senti le coup, j’ai sauté sur lui et je l’ai plaqué au sol et j’ai mes genoux sur sa poitrine. Voilà en quelques sortes comment j’ai réussi le neutraliser. »

Mais ce qui aura retenu l’attention de l’ancien garde du corps du président Senghor, c’est la discrétion dans laquelle s’est passée son intervention. « Mais le plus intéressant dans cette histoire, c’est le fait que tout soit fait dans la plus grande discrétion. C’est après les faits que les rumeurs ont commencés. Beaucoup ignorait que le président venait d’échapper à un assassinat. Le président a été informé bien après. Puisque, la voiture a démarrée en trombe après qu’Abdou Diouf a fini de monter. C’est en cours de route qu’il a été informé », ressasse Sow.
Direction : le commissariat central de Dakar. Il raconte : « Arrivé à la police j’ai déshabillé Moustapha Lô à moitié en lui laissant son sabadore. Dès qu’on l’a amené à la police, un policier la giflé et j’ai dit à ce dernier qu’il n’avait pas le droit de lui frapper. Je leur ai alors intimé l’ordre de ne pas le frapper et qu’il répondra à toutes les questions ». c’est dans ces conditions que Moustapha Lô a été arrêté par le sergent Sow qui a baptisé l’un des petits-fils de Moustapha Lô des années après avoir fait échoué le projet de ce dernier. Car le destin a fait qu’il habite le même quartier qu’une des filles de Moustapha Lô, condamné à mort le 21 juin 1967 et exécuté le 27 juin de la même année.

En outre le sergent Sow révèle qu'il n'a pas été récompensé pour sa bravoure. «Le président m'avait promis de m’élever au rang d'officier de l'Armée. Ce qui permettrait de passer une retraite paisible. Ce qu'il n'a jamais fait», regrette ce sexagénaire qui révèle que le président Senghor n'a pas démissionné avant de promettre de le prouver dans un ouvrage qui sera publié dans les semaines à venir.



1.Posté par salm sokin le 24/05/2011 20:55 | Alerter
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2.Posté par mane le 24/05/2011 22:59 | Alerter
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Le témoignage aurait pu être plus intéressant si le journaliste avait une plume plus ferme.

3.Posté par redak le 25/05/2011 10:05 | Alerter
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4.Posté par schwarzeraal le 25/05/2011 11:14 | Alerter
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seydou sow sererebi wornala, mais tu as agi comme le fallait.

5.Posté par L HOMME DE DJINGUILI ARAME BOUGARE le 25/05/2011 12:07 | Alerter
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Baba Seydou SOW d apres vos explications,AFFAIRE BI YOMBOONA TROP,comme ca rek on a mis fin aux jours de ce dernier.est ce que c etait pas pour se promouvoire au rang d officier comme on te l avait promis,YALLAH REK MO KHAAM.En tout cas BABA THIERNO DIOP qui l avait juge a mal fini ses jours

6.Posté par doudoumarou le 25/05/2011 14:10 | Alerter
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C'est ahurissant !
J'ai l'impression de lire la copie de rédaction d'un élève de CE2 très moyen !
Le journalisme est un métier. Avec cet article, le soleil des indépendances (A. Kourouma), le frofifon (A. Ampathé BA) , le petit nègre Yéyé (Zembla pour les amateurs de BD de l’époque ...) me reviennent…

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