"Le choix de l'indépendance n'est pas un hasard. Il traduit une volonté de me positionner au service des citoyens, sans être lié à des logiques et des stéréotypes de parti ou des consignes de vote"

Bonjour Monsieur Magnassa ! Votre candidature aux législatives vient d'être validée. Quelle a été votre première réaction à la publication de la liste officielle ?

Bonjour Monsieur le journaliste, je vous remercie pour l'intérêt et le temps que vous m'accordez pour m'entretenir avec vous. Cela dit, avant de répondre proprement dit à votre question, je souhaiterais remercier Dieu, le miséricordieux pour m'avoir donné le souffle de vie ce matin. À cela, j'associe mes ancêtres et mes défunts parents pour m'avoir inspiré de me porter candidat aux présentes élections législatives du 27 septembre 2025. La validation de ma candidature par le ministère de l'Intérieur n'est pas une surprise pour moi.

C'est avec une grande émotion et un profond sentiment de responsabilité que j'ai accueilli la validation de ma candidature. Ce moment marque l'aboutissement d'un long travail de terrain et d'écoute. C'est aussi un engagement solennel envers les électeurs, que je prends très au sérieux.

2. Vous vous présentez en tant que candidat indépendant. Qu'est-ce qui motive ce choix ?

Le choix de l'indépendance n'est pas un hasard. Il traduit une volonté de me positionner au service des citoyens, sans être lié à des logiques et des stéréotypes de parti ou des consignes de vote. Ma suppléante Virginie Clarisse Ndjoye et moi représentons la voix du peuple, librement, et portons leurs préoccupations sans filtre ni compromis partisan.

3. Face aux adversaires de taille, comment évaluez-vous vos chances de victoire ?

Je respecte mes adversaires et je sais que chacun a ses forces. Mais ma confiance se repose sur le travail de proximité. Le travail que j'ai mené depuis plusieurs années. Et les aspirations manifestes des populations au profond renouvellement de la classe politique de Moanda. Ce ne sont pas les moyens financiers ou les étiquettes politiques qui font la différence aujourd'hui, mais la capacité à comprendre les réalités locales et à proposer des solutions concrètes. De ce point de vue, je suis confiant.

4. Pensez-vous avoir tissé des liens suffisamment solides avec les électeurs pour espérer l'emporter le 27 septembre ?

Absolument. Je suis un homme du terrain. Je vous rappelle que je suis en duo avec Mme Virginie Clarisse Ndjoye, une femme dynamique. Et nous ne sommes pas parachutés. Nous connaissons les habitants, leurs joies, leurs difficultés, leurs attentes, nous vivons tous les mêmes réalités. Le 27 septembre, je crois que les électeurs feront le bon choix, celui de l'expérience de proximité, du vivre ensemble et de la sincérité.

5. Peut-on déjà vous appeler “Honorable Octave Magnassa” ? Ou préférez-vous rester prudent jusqu'au verdict des urnes ?

(Rires) J'ai toujours été humble. Ce sont les électeurs qui décideront. Le titre n'est pas une fin en soi, c'est le service qui compte. Si le peuple me fait confiance, j'endosserais cette responsabilité avec dignité et engagement. En attendant, je reste Octave Magnassa, citoyen engagé.

Propos recueillis par L'Enfant SOLEIL