Le ministre Youssou Ndour : ange ou messie ?

Pour cause, il demeure le sénégalais le plus populaire au monde et figure parmi les africains les plus populaires derrière Nelson Mandela. A travers le mouvement « Fekke ma ci boole » dont je me réclame foncièrement, Youssou Ndour a bravé le fer contre le mammouth Abdoulaye Wade que tout le monde redoutait au risque d’y laisser des plumes. Fidèle à ses convictions, notre leader s’est rangé du côté du peuple pour défendre les causes universelles d’équité sociale, de justice et de paix. Un engagement qui est loin d’être une surprise si l’on sait que durant toute sa carrière d’artiste, il a travaillé en perspectives d’améliorer les conditions de vie de ses concitoyens. En effet, Yousssou Ndour demeure un exemple de courage, de réussite et de dynamisme reconnu de tous, d’abord au Sénégal et ensuite dans le monde. C’est ainsi que son combat, politique voire social, a été déterminant dans la chute du régime libéral.

Mieux vaut être l’ami de Youssou que son ennemi. Ceux qui ne l’ont pas compris assez vite en combattant sa candidature ont desservi le peuple. Comme disait son collègue musicien, Thione Seck : « Youssou a toujours eu la bénédiction divine. Tout ce qu'il touche se transforme en or. Il le mérite. Je lui souhaite plein succès dans sa mission. Il doit beaucoup prier, remercier Dieu et faire le bien, car Dieu lui a tout donné ; dans tous les secteurs d'activité où il s'est investi, Youssou a toujours eu la bénédiction divine ». Je compléterai Thione pour dire que : « tout ce qui touche Youssou se transforme aussi en or ». Messie, ange ou prophète ? En tout état de cause, Youssou Ndour fait aujourd’hui partie des hommes qui ont contribué à soulager le peuple en mettant fin, sine die, aux multiples dérives du régime de l’ancien Président Abdoulaye Wade. Le choix Youssou Ndour au poste de ministre de la culture et du tourisme est judicieux comme s’en est défendu, dans un communiqué, l’illustre leader vocal du Dande Lenol, Baba Maal : « sa nomination prouve que les femmes et les hommes de culture peuvent contribuer à tous les processus du développement au Sénégal et en Afrique. Il saura bien défendre les artistes qui vivent des conditions difficiles » affirme-t-il. Baba a sans doute compris que la culture, c'est ce qui reste quand on a tout oublié, pour paraphraser Édouard Herriot. Mais, qui aurait misé un jour sur un artiste-chanteur au poste de ministre de la culture ? Un fait nouveau au Sénégal.

C’est pourquoi, en ma qualité d’entrepreneur, coordonnateur du mouvement « Fekke ma ci boole » du Benelux et d’Europe, je rends hommage à notre illustre leader, une personnalité, toujours préoccupée que par l’intérêt supérieur de la nation. Disait-il : « Je ne laisserai pas la situation de mon pays, que je n’ai pas quitté pour d’autres destinations, se détériorer. L’avenir confirmera le respect et l’attachement que j’ai pour notre peuple ». Ses propos nous motivent encore plus au niveau de la diaspora sénégalaise à s’armer de convictions pour l’avenir de notre pays qui se fera inéluctablement avec Youssou Ndour, comme un des « chefs d’orchestre », pour ne pas dire comme un des Messies. Car, avec ses diverses expériences, il a des aptitudes évidentes pour contribuer à amener le Sénégal vers des cieux durables de l’émergence et de la démocratie. Macky Sall-Youssou Ndour, c’est aussi un des tickets gagnants au sein de l’actuel gouvernement. Comme on le sait, déterminé et travailleur, notre leader va relever le défi pour réussir sa mission comme Ministre de la Culture et du Tourisme. Encore qu’aux sénégalais qui doutent, il faut une science politique nouvelle à un monde tout nouveau (Alexis de Tocqueville).

Momar Dieng Diallo
Meilleur entrepreneur diaspora 2010
Coordonnateur
Du mouvement « Fekke ma ci boole »
De Belgique et d'Europe.