Le ministre de l’énergie et des mines, Aly Ngouille Ndiaye opte"la négociation"

Les principaux bénéficiaires des ressources tirées de l’exploration des mines et de l'or au Sénégal doivent être les populations. C'est pour cela que le député Demba Diop dit " Diopsy", a introduit une question orale sur les problèmes des phosphates de Matam et de l'or de Sabodola ainsi que le non paiement par les industries extractives des redevances fixées à 5°/°.La révision du code minier qui semble être plus bénéfique aux entreprises exploitants les ressources a été demandé à l'Etat par le député Demba Diop et autres élus. Certains ont soutenu que ce code "est même en contradiction avec le code des impôts et domaines". Selon le ministre Aly Ngouille Ndiaye, cela peut changer mais si c'est un contrat, pour le changer, il faudra négocier, suite l'insistance du député. Me. Ndiaye ajoute qu'il ne peut pas le changer de manière unilatérale. La négociation est la meilleure chose mais pour le moment, il n'est pas arrivé à un point de non retour. Pour les 5°/° fixés aux industries,"les sociétés minières dans leur ensemble n'ont pas accepté de payer ces redevances du fait de la stabilisation fiscale évoquée dans le code minier" a dit le Ministre. Par contre, a-t-il révélé, la sociétés Téranga Gold Corporation, qui exploite l'or de Sabadola, paie ses redevances. Il a été par ailleurs question de l'exploitation des phosphates de Matam, confiée à la Société d'études pour la réalisation des phosphates de Matam (SERPEM) pour la petite mine, et à la SEMISA pour l’exploration de la grande mine. Il a ajouté que la grande mine a des réserves de l'ordre de 40 millions de tonnes et que l'Etat est actionnaire à hauteur de 10°/° dans la société d’exploitation. "il y a un plan d'investissement qui est prévu et qui est de l'ordre de 291 millions", a fait noter Aly Ngouille Ndiaye.