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Leadership communautaire: Un véritable acte de développement durable, posé à Fimela

La recherche de pistes de développement durable des territoires, nécessitant de relever le défi de l’implication des communautés, a toujours été posé. Les acteurs ont souligné que la participation dans la territorialisation des programmes internationaux, précisément de l’agenda 2030, relatif aux Objectifs de Développement Durable (ODD), reste un enjeu de taille dans cette localité.


Rédigé par leral.net le Mercredi 27 Décembre 2023 à 17:17 | | 0 commentaire(s)|

Le projet SDG-Pathfinding mis en œuvre dans l’arrondissement de Fimela, entre décembre 2021 et novembre 2023, cherche à prendre en charge les problèmes de ce terroir. Il s’agit d’efforts conjugués pour rendre possible et efficace, l'interaction entre différentes parties prenantes.

Ledit projet a mis en place un Living Lab, un cadre de concertation et d’interactions entre les acteurs communautaires, les services techniques déconcentrés, les institutions universitaires, les acteurs de la société civile, entre autres, dans un souci de trouver des solutions consensuelles aux problèmes constatés au sein de leur territoire. « Le choix des problématiques traitées dans le cadre du Living Lab, au cours du projet, a fait l’objet d’un consensus entre les parties prenantes. Il s’agit d’enjeux et de défis partagés par toutes les communes et qui entravent le développement de l’arrondissement de Fimela. On peut citer principalement, la salinisation des terres et l’accès à l’eau potable », lit-on, dans le communiqué.

Ainsi, il a été renseigné que le but de ce modèle est de sensibiliser davantage les acteurs, à favoriser la concertation entre eux et à parvenir à des solutions consensuelles, devant prendre en compte la diversité des paramètres à considérer. Les acteurs ont mentionné dans leur approche, les deux jeux de rôles élaborés durant le projet. L'un, révèle-t-on, s’est focalisé sur le problème de la salinisation des terres et l'autre, sur le problème d’accès à l'eau potable.

L’interaction entre les parties prenantes a été facilité par l’outil « jeux de rôle ». Ce même outil a permis de déboucher sur des solutions aux problèmes soulevés, tenant compte des intérêts des différents acteurs. Ces solutions qui ne sont pas imposées ni transposées par des experts ou des partenaires financiers, mettent en avant l'importance pour les communautés locales, d'améliorer leur qualité de vie. Mais aussi, d’encourager un développement qui garantit la durabilité économique, sociale et environnementale.

Ailleurs, une réflexion a été entamée autour du fonctionnement l’intercommunalité du Sine occidental (ICSO), regroupant les cinq communes de l’arrondissement, à savoir Loul Sessène, Djilas, Diofior, Fimela et Palmarin. « L’ICSO est une instance légale au plan juridique, suite à l’adoption de l’acte 3 de la décentralisation et du décret fixant les modalités de coopération des collectivités territoriales et communément appelé, décret sur l’intercommunalité », indique le document.

A retenir qu'un partenariat entre des institutions de recherche-développement d'Europe (INRAE, IIASA), d'Afrique de l'Ouest (GAIA) et d'Afrique du Sud (Rhodes University), a conduit à la réalisation de ce projet. Et, avec au centre, une implication forte des communautés, la recherche de solutions durables aux problématiques de développement, qui ont été la principale marque du Projet « SDG-Pathfinding », mis en œuvre par le Groupe d’Action et d’Initiatives pour un développement Alternatif (GAIA ).


Ousmane Wade