Les auto-écoles freinent le nouveau code des impôts de l’Etat

Les moniteurs et employés d’auto-écoles sont en colère contre l’Etat du Sénégal. Ils fustigent la manière dont le gouvernement a adopté et mis en œuvre sans concertation ni avec leur tutelle encore moins avec eux, le nouveau code des impôts. «Depuis l’adoption par l’Assemblée nationale du nouveau code des impôts, le jeudi 27 décembre 2012, la situation est devenue insoutenable pour les auto-écoles. Aujourd’hui, l’Etat a décidé de revoir à la hausse toutes les taxes relatives à l’obtention du permis de conduire», renseigne le président de l’amicale des moniteurs et employés d’auto-écoles. «Le droit de timbre pour le poids léger est passé de 4.000 à 10.000 FCFA. Celui du permis de transport en commun et celui du poids lourd est passé de 2000 à 10.000 francs CFA. Même le timbre de délivrance du sésame pour les poids et transport en commun qui était de 5000 francs CFA est aujourd’hui à 10.000 francs CFA», a-t-il détaillé. Lors de cette conférence de presse tenue hier, mercredi 20 février 2013 à leur siège à l’unité 26 des Parcelles Assainies, Mansour Guèye qui regrette que l’Etat n’ait même pas cherché à associer les auto-écoles dans les concertations, confie que la Direction des impôts ne s’est concertée qu’avec le patronat