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Les marchands ambulants de Thiaroye-Gare : «Nous sommes prêts à libérer l’espace mais, …»

Les populations de la commune de Thiaroye-Gare attendent avec impatience le 15 avril prochain. C'est la date choisie par les autorités étatiques pour faire déguerpir de force les marchands ambulants de cette localité. Ces derniers, qui s’opposent à cette décision, promettent de croiser le fer avec l’Etat. Cette mesure de déguerpissement, impliquant 1.000 marchands, ils sollicitent l'intervention du Président Macky Sall pour régler le problème.


Rédigé par leral.net le Mardi 2 Avril 2013 à 13:32 | | 0 commentaire(s)|

Les marchands ambulants de Thiaroye-Gare : «Nous sommes prêts à libérer l’espace mais, …»
Ces marchands regroupés au sein du Mouvement des commerçants et techniciens de Thiaroye-Gare ont arboré des brassards rouges pour crier leur désapprobation face à la décision des autorités étatiques de les déguerpir de force. Ils soutiennent avoir reçu chacun des sommations pour libérer la voie publique située en bordure des rails. Ils ont improvisé une petite marche suivie d’un sit-in sur les voies ferrées du lieu de commerce aux fins d’alerter l’opinion sur les dessous de la mesure de déguerpissement. « Nous sommes prêts à libérer l’espace. Mais, que l’on nous trouve d’abord un site ou un emplacement approprié pour pouvoir mener à bien nos activités commerciales », a soutenu leur porte-parole. Mor Talla Diouf, qui estime, dans les colonnes de Grand-Place, que certaines boutiques et magasins concernés par la mesure de déguerpissement leur avaient été pourtant offerts par l’ancien Président Abdoulaye Wade, en collaboration avec la Banque mondiale et un promoteur, indique que l’octroi même de ces cantines résulte d’un recensement en bonne et due forme en trois temps des commerçants du marché. Dans ses propos, il affirme aussi qu'il y a des manœuvres frauduleuses et des pratiques de discriminations qui visent à épargner certains marchands de la mesure de déguerpissement. « Nous soupçonnons certains parmi nous d’être de mèche avec les autorités en vue de nous enlever de force. Ce que nous refusons catégoriquement. On est prêts à quitter, mais à condition que les choses se passent dans la transparence. Nous ne pouvons pas accepter de partir», ont-ils dit.