Le gouvernement d'union nationale en Libye a annoncé les frappes de lundi à Syrte avant le Pentagone, qui a ensuite confirmé l'information, indiquant toutefois que ces raids américains contre le groupe état islamique avaient été lancés à la demande des libyens, et après approbation de Barack Obama. Il s’agit de frappes ciblées, qui accompagnent les progrès des troupes libyennes contre l'EI sur le terrain.
Les cibles sont identifiées et vérifiées par le Pentagone afin d’épargner les civils dans la région de Syrte. « Aucun militaire américain ne se trouve sur le terrain », explique Peter Cook, le porte-parole du ministère de la Défense américain. « Le gouvernement d’union nationale et ses troupes ont fait de très gros progrès contre le groupe Etat islamique. Nous les soutenons. Ils nous ont spécifiquement demandé cette aide, et notre assistance se limitera à des frappes cette région », précise-t-il.
L'EI dans la ligne de mire des Américains
Les opérations américaines ne sont pas terminées ni limitées dans le temps. Les premiers raids sont un succès, et des chars ont été détruits dans ces frappes qui ont eu lieu plus tôt dans la journée, explique également le Pentagone, sans donner plus de détails.
La Maison Blanche et l’état-major ont simplement donné leur feu vert pour ces opérations qui marquent une extension de l’implication américaine dans la région. Les Etats-Unis, qui mènent des raids en Irak et en Syrie depuis deux ans contre le groupe Etat islamique, n'étaient intervenus deux fois en Libye, en février pour bombarder un camp d'entrainement, et en novembre pour atteindre un responsable de l'organisation.
rfi