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Litige : Son immeuble réduit en gravats, «Bro» perd 518 millions et accuse l’ancien Préfet de Dakar

Pape Mar Diop, un émigré vivant entre l’Allemagne et l’Italie, vient de perdre plus de 518 millions avec la destruction de son immeuble de deux étages sis à la cité Sipres en bordure de la nouvelle route du Front de terre déviée.


Rédigé par leral.net le Mercredi 21 Août 2013 à 02:24 | | 2 commentaire(s)|

Litige : Son immeuble réduit en gravats, «Bro» perd 518 millions et accuse l’ancien Préfet de Dakar
Pour lui, cette destruction de son patrimoine relève d’une vengeance menée contre lui par l’ancien préfet de Dakar, devenu gouverneur de Saint-Louis, Ibrahima Sakho.
Pape Mar Diop dit «Bro» pouvait se targuer d’avoir réussi dans son aventure en Europe. Mais cette réussite, il risque de la conjuguer au passé. Son unique patrimoine qui se trouve être un immeuble de deux étages, comprenant une aire d’exposition de voitures, deux grandes salles de gymnastique et de danse, une boutique, un appartement et des bureaux, le tout, d’une valeur de 518 millions de francs Cfa, a été réduit en gravats.
Revenu au bercail en 2005, le jeune émigré s’est vu attribuer un terrain de 980 mètres carrés «par Saliou Sambou, l’ancien gouverneur de Dakar de l’époque», précise-t-il. Ce, dans le but de le valoriser.
Son histoire a des relents de vengeance, de règlement de compte entre lui et Ibrahima Sakho, l’ancien préfet de Dakar, devenu gouverneur de la région de Saint-Louis. Pour tout dire, «Bro» pointe du doigt l’ancien préfet de Dakar et le directeur du Centre de formation Sénégal-Japon qui jouxte son établissement. «C’est parce que je ne mettais plus la main à la poche», explique-t-il crûment. «Le préfet était là quand j’ai commencé à construire. Il m’a laissé faire, car, je lui donnais quelque chose», dit-il. Mais, «je n’en pouvais plus de le couvrir». Le couvrir de quoi ? Réponse : «Je lui servais de couverture quand il faisait croire au président de la République que c’est moi qui lui louais des véhicules lors de la campagne pour les législatives alors qu’il n’en est rien. Avec des factures au nom de ma boutique de location de voitures, il partait retirer l’argent au trésor et l’empochait», déballe-t-il. Au bout de quelque temps, «j’ai refusé de +collaborer+ parce que j’avais peur que cela ne me crée des ennuis». Pour lui, c’est en partie à cause de ce refus de «collaborer» avec lui, que son ancien complice s’est retourné contre lui pour lui faire payer cher ce refus. Pour mieux se venger de lui, «il m’a sorti une histoire de canal qui doit passer sous mon établissement». Ce qu’il considère comme un alibi. «Cela fait huit ans que j’habite ce quartier et il n’y a jamais eu d’inondation là-bas», soutient-il. Pape Mar Diop révèle qu’il a même montré les papiers d’autorisation de construire à l’ancien préfet de Dakar, lorsque ce dernier lui a demandé pourquoi il construisait sur un terrain qui n’était pas le sien. Toujours selon lui, c’est suite à la sortie dans la presse du directeur du Centre de formation Sénégal-Japon disant que c’est le local de Pape Mar Diop et celui de son voisin du nom de Cheikh Thiam qui bloquent l’écoulement des eaux de pluies, entraînant des inondations, que le préfet a «décidé d’avoir ma peau et est revenu à la charge».
L’erreur de Pape Mar Diop, c’est d’avoir investi autant d’argent sur un terrain qui n’était pas le sien. Il était juste chargé de sa mise en valeur. Pour autant, selon lui, «le préfet n’avait aucune autorisation pour détruire mon local». Et de faire la leçon au représentant de l’Etat : «Lorsqu’on doit détruire le bien d’autrui, la moindre des choses, c’est de lui présenter une ordonnance du juge.» Surtout que, «le préfet a pris cette décision alors qu’il était déjà muté à Saint-Louis». Ce qui le conforte dans sa conviction que ce dernier voulait sa perte avant son départ pour Saint-Louis.
Dans sa bataille pour garder son bâtiment et ses locaux qui lui servent de gagne-pain, Pape Mar Dior est allé jusqu’à rencontrer le président de la République. «Macky Sall m’a assuré que le canal ne va pas passer sous le terrain que j’occupais».
Au titre du préjudice, en plus des 518 millions de francs, l’émigré dit perdre, chaque mois, «au minimum, deux millions de francs».


Diomma DRAME
Légende : Une vue de l’immeuble. C’était avant le passage des bulldozers qui l’ont réduit en poussière
source Walfadjri

( Les News )


1.Posté par macky le 21/08/2013 06:22 | Alerter
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«Je lui servais de couverture quand il faisait croire au président de la République que c’est moi qui lui louais des véhicules lors de la campagne pour les législatives alors qu’il n’en est rien. Avec des factures au nom de ma boutique de location de voitures, il partait retirer l’argent au trésor et l’empochait»,
LE PROCUREUR DOIT S'AUTO SAISIR POUR TIRER CETTE HISTOIRE AU CLAIR.

2.Posté par keurgui le 21/08/2013 10:42 | Alerter
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administration pourri jusqu'aux os on dirai que sacc rek c ce qu'ils ont appris à l'ecole française

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