Après le congrès qui a officialisé selon Diop Décroix sa légitimité de secrétaire général d’AJ/PADS, le pape des folistes vient de sortir à nouveau de sa réserve pour se prononcer sur toutes les questions qui touchent à la vie politique du Sénégal. Très pacifistes, Diop Decroix et ses camarades souhaitent que le dossier Casamance soit entre de bonnes mains comme veut le Président de la République Me Wade lui-même. «Nous insisterons beaucoup, auprès du Président Wade, pour une reprise en main ferme et éclairée du dossier Casamance en vue d’arriver à une paix définitive dont nous savons qu’elle est à porter de main» a déclaré M. Diop. Toujours dans le souci de mettre un terme à la panique qui gagne les cœurs des populations du sud du pays, Diop Decroix a invité Wade à s’impliquer d’avantage avec douceur sur les crises au sud du pays. «Nous insistons sur l’impérieuse nécessité pour le chef de l’Etat de s’impliquer de manière plus profonde sur les crises au sud de notre pays notamment en Guinée Bissau et Guinée Conakry pour des solutions définitives qui préservent la paix et la stabilité dans la sous région préalable à toute solution aux problèmes nombreux et graves qui nous assaillent» a plaidé Mamadou Diop. La question de Mbaane qui a inondé les médias ces derniers temps a été au menu de la sortie de l’ex-ministre du commerce. Selon le secrétaire général d’AJ/PADS, Mbaane n’est qu’un exemple de ce qui se passe dans toutes les autres collectivités locales du Sénégal. «Un audit de la gestion des collectivités locales aurait révélé que Mbaane n’est pas une spécificité» a précisé Diop Decroix. Selon le khalife général des folistes, «le développement de l’agriculture passe par la résolution, selon une démarche honnête et courageuse, de la question agraire partout dans le pays mais surtout sur le fleuve Sénégal et à l’Anambé». Quant à l’inflation vertigineuse des denrées de première nécessité, le chef de file des folistes préconise qu’ «on réfléchisse sérieusement sur une vaste politique nationale d’économie d’énergie». Et Diop Decroix d’ajouter, «en attendant, l’Etat devra étudier un moyen d’envoyer un message aux populations en termes de réduction des dépenses». Le nouvel homme fort d’AJ n’a pas manqué de se prononcer sur la question du dialogue politique lancé par le Président de la République Me Wade à l’opposition. Contrairement à la pensée des leaders de l’opposition qui estiment que l’idée de ce dialogue est le résultat des locales, Diop Decroix révèle que l’idée du dialogue est née au lendemain des législatives 2007. Mais selon Diop Decroix, ce dialogue ne pouvait pas avoir lieu en ce moment au vu du contexte d’alors fortement marqué par des processus électoraux en cours. Les folistes ont donné une place très importante au dialogue car selon eux, «le dialogue doit être une règle et l’absence dialogue une exception». Mamadou Diop et compagnie refusent toutefois que la posture du dialogue n’est pas une posture de faiblesse comme le pensent certains. Dés lors, Diop Decroix invite tous les acteurs politiques et sociaux se prémunir contre ce type de danger dans la mesures où tous ces acteurs ont eu à travailler ensemble dans les mêmes gouvernements, appliquant la même politique. «Nous devrions nous concentrer sur la nécessité de travailler à l’émergence d’une nouvelle mentalité politique, d’un nouveau rapport des politiques à la place de la diabolisation» a exhorté Diop Decroix.
Accueil
Envoyer à un ami
Partager sur facebook
