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MEURTRE A DAROU MISSETTE/COMICO : Un porte-parole de dahira poignardé à mort par le fils de sa logeuse, pour…défaut de paiement de loyer !

Rédigé par leral.net le Mercredi 15 Octobre 2025 à 12:31 | | 0 commentaire(s)|

MEURTRE A DAROU MISSETTE/COMICO : Un porte-parole de dahira poignardé à mort par un fils de sa logeuse pour…défaut de paiement de loyer

 
 
Ce fut un début d’après-midi tumultueux pour des habitants du quartier dénommé Darou Missette, sis à Yeumbeul Comico. Pour une histoire de défaut de paiement de loyer, Ibrahima K, porte-parole du dahira Sope Serigne Mbaye Sy Abdou dans la localité, a été poignardé à mort, avant-hier, par le francenabé nommé Z. Touré, un des fils de sa logeuse.
 
 
 
Ibrahima K. a été froidement tué d’un coup de couteau par un des fils de sa logeuse, Z. Touré, vivant en France, au cours d’une violente altercation dans la maison, où ce dernier vit depuis son retour au bercail. Le défunt fut le  porte-parole du dahira Sope Serigne Mbaye Sy Abdou ; situé dans le quartier Darou Missette de Yeumbeul Comico.
Tout a commencé lundi dernier. Vers les coups de 15h, une vive dispute éclate entre les deux hommes. Touré se plaint des arriérés de paiement de loyer d’Ibrahima. Même si des habitants indiquent qu’il s’agit d’un seul mois. Il lui réclame sur un ton ferme l’argent du loyer équivalant à… 25.000 F Cfa le mois. Le locataire se rebiffe et dénonce avec véhémence le comportement du fils de sa logeuse. Il refuse catégoriquement de s’exécuter et déclare avoir traité avec une agence immobilière, qui s’occupe de la gestion des paiements de loyer de la concession.
Touré crible de toutes sortes d’épithètes celui-ci et lui liste ses mois d’arriérés de loyer. «Vous avez cessé de payer le loyer depuis le mois de juillet dernier», peste le jeune francenabé. Il enchaîne avec des mots durs contre le porte-parole de dahira et décide de l’expulser de force de la maison de sa mère, établie en France.
 
Il essaie de virer le locataire de force
 
Furax, Ibrahima réplique aux propos désobligeants du sieur Touré. Il récuse à nouveau à Touré sa qualité de recouvreur légal du loyer de la concession et se met sur ses gardes. L’adrénaline monte d’un cran entre les deux hommes. Ce dernier joue des muscles et tente de s’emparer des affaires du locataire dans sa chambre pour ensuite les jeter dehors.
 
Il poignarde le locataire au niveau du cou, ce dernier décède  
 
Une brusque altercation survient. Les deux garçons se rentrent dedans et échangent des coups. Le francenabé use d’un couteau et atteint son protagoniste au niveau du cou. La violence du coup de l’arme blanche envoie le jeune locataire dans les cordes. Il se vide de son sang, perd l’équilibre et renonce à la bagarre. Il s’écroule avec force au sol, se débat dans tous les sens et commence à agoniser. Des gens accourent, tombent sur l’horreur et s’emploient à sauver le pauvre, qui succombe à ses blessures sur le coup.
 
L’amante du garçon repérée dans la foule et interpellée
 
Alertés, les sapeurs-pompiers arrivent sur les lieux, embarquent le corps sans vie du jeune locataire et le déposent à la morgue de l’Hôpital général Idrissa Pouye de Grand Yoff. De la même manière, des policiers du commissariat d’arrondissement de Yeumbeul Comico débarquent séance tenante et s’imprègnent des grandes lignes de l’affaire auprès des habitants de la localité. Ils identifient le présumé meurtrier en fuite, fouillent du regard les lieux et interpellent la petite-amie de celui-ci dans la foule. Ils l’isolent ensuite et la soumettent à un interrogatoire sommaire pour les besoins d’une nécessité d’enquête préliminaire.
 
Il se cache après son forfait dans une chambre et se fait débusquer
 
D’autres éléments de la police effectuent une fouille au millimètre près de la maison abritant la scène de crime, constatent des traces de sang dans la cour et soupçonnent la présence du fugitif dans la concession. Ils remarquent que toutes les portes des chambres sont fermées et décident de passer au crible les lieux. A force de perquisitionner la maison, ils entendent un bruit bizarre provenant d’une chambre, se rapprochent et défoncent au bélier la porte de la pièce. Ils tombent nez à nez sur le présumé meurtrier et l’interpellent.
 
Des jeunes attaquent les agents de police qui ripostent
 
Informés de l’arrestation de Touré, une foule immense vient aux nouvelles, se masse aussitôt devant le portail du bâtiment, et constitue une haie, afin de bloquer le passage au commando de police. Les habitants entrent dans une colère noire, crient à la vengeance du meurtre du porte-parole de dahira et réclament sa tête. Un tohu-bohu d’enfer s’installe autour de la maison. Des jeunes s’emportent, déclenchent une vendetta et manœuvrent grave dans le but de mettre la main sur le francenabé.
Une violente bataille rangée éclate. Des jeunes s’arment de projectiles et les balancent dans la direction des policiers. Ces derniers ripostent par des jets de grenades lacrymogènes et mettent en marche le gyrophare du fourgon d‘intervention. Tels dans une opération commando, ils usent de professionnalisme, déjouent la stratégie d’étouffement des jeunes, exfiltrent Touré des griffes de la foule en furie et prennent la direction du commissariat d’arrondissement.
 
Les aveux du meurtrier, l’arme du crime introuvable 
 
 Soumis aux questions des enquêteurs, Z. Touré, né le 24 septembre 1991, à Guédiawaye, a reconnu avoir tué d’un coup de couteau le locataire de sa mère, Ibrahima K. au cours d’une altercation. Placé en garde à vue, le jeune francenabé devrait être présenté incessamment devant le procureur du tribunal de grande instance de Pikine. Il serait poursuivi pour meurtre par arme blanche (couteau). Même si l’arme du crime reste introuvable.
 
Vieux Père NDIAYE 
 
 
 
 
 
 
 
Z. Touré, incarcéré en France pour agression puis rapatrié
 
Après un séjour au pays de Marianne, Z. Touré a été en conflit avec la loi pénale de France. Vivant avec sa mère, établie en France, le jeune homme a été interpellé, puis incarcéré pour des faits d’agression. Sorti de prison, il a été expulsé de France.
Depuis son retour au bercail, il vit dans la maison de sa mère, qui a été confiée à une agence immobilière pour la gestion des paiements de loyer. Hélas, lundi dernier, Touré, pris par on ne sait quel démon, a         voulu se substituer à l’agence immobilière en question (voir ailleurs).
Avait-il des soucis financiers au point d’agir de la sorte contre le locataire et porte-parole de dahira ? S'agit-il d’un acte aux relents de règlement de comptes sur fond de haine viscérale à l’encontre du défunt ?
 
Une plaie cervicale par arme blanche aurait été fatale au locataire
 
On ignore encore les conclusions de l’autopsie. Même si nos contacts évoquent une plaie cervicale (cou) consécutive à un objet tranchant et pointu (couteau). Le défunt était marié à une femme et père de trois enfants. Il avait organisé, vendredi dernier, une soirée confrérique religieuse dénommée Khadaratoul Jummah, et le samedi, une soirée dédiée au Prophète Psl.
 
V. P. NDIAYE
 
 
 



Source : https://www.jotaay.net/MEURTRE-A-DAROU-MISSETTE-CO...