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« MISE A MORT » DE MACKY SALL

La séance plénière de l’Assemblée nationale convoquée pour le dimanche 9 novembre scellera le sort de Macky Sall encore à la tête de l’institution. Les députés sont invités à se prononcer ce jour-là sur la résolution visant à le débarquer. Jour J moins un donc pour descendre en effet du perchoir le maire de Fatick.


Rédigé par leral.net le Samedi 8 Novembre 2008 à 12:37 | | 1 commentaire(s)|

« MISE A MORT » DE MACKY SALL
Dimanche 9 novembre, jour du Seigneur, alors que les « brebis » auront fini dans la matinée de trouver réconfort auprès de leur « pâtre » après avoir prié Dieu, ce sera la curée à l’hémicycle de la place Soweto ! La ruée vers le perchoir avec la disgrâce « décrétée » en haut lieu de l’occupant jusque-là du fauteuil. Les députés se retrouvent en effet, ce jour à partir de 11h en séance plénière, pour l’examen de la résolution visant à « mettre fin aux fonctions du président de l’Assemblée nationale », annonce un communiqué plus qu’officiel transmis aux rédactions.

Le chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade a fini, après l’aval des « sages » du Conseil constitutionnel qui ont déclaré la loi conforme en leur séance du 30 octobre dernier, de promulguer les lois « Sada Ndiaye », modifiant l’article 62 de la Constitution et rénovant en outre, l’alinéa 1 de l’article 15 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Des changements qui ont tous pour but : la réduction de la durée du mandat du président de l’Assemblée nationale, ramené ainsi de cinq à un an ainsi que la possibilité de le débarquer à tout moment de l’année, il suffit pour cela que 38 de ses collègues en fassent désormais la demande et qu’ils soient cautionnés par la majorité plus un.

Les services du ministère de Aziz Sow (l’Information) renseignent pour que nul n’en ignore que le règlement intérieur de l’Assemblée nationale du Sénégal est modifié comme suit, aux termes de l’article 1er du décret de promulgation : « Le président de l’Assemblée nationale et les autres membres du Bureau, sont élus pour une durée d’un an’’. Et de poursuivre, « la nouvelle loi précise plus loin que les membres du Bureau sont rééligibles et que les mandats du président de l’Assemblée nationale ainsi que celui des autres membres du Bureau sont renouvelés à la première séance de la session ordinaire’’.

Faut-il rappeler que l’Assemblée nationale et le Sénat ont adopté les lois « Sada Ndiaye », respectivement les 10 et 11 octobre dernier. Sa « mise à mort politique » concoctée, décrétée, planifiée et exécutée par ses « frères », Macky Sall jusqu’ici bouche cousue a rompu le silence à l’occasion de l’historique élection de Barack Obama du mardi 4 novembre dernier. Il s’est exprimé au micro de la Voix de l’Amérique. Même si certaines sources avancent que cela a été à son corps défendant, ne pensant nullement, disent ces sources, qu’il s’adressait à un confrère qui en fera un traitement public, cette sortie a paru indiquer cependant sa détermination à s’opposer à ce que ses proches considèrent comme de l’arbitraire purement et simplement.

« C’est dommage de voir que dans beaucoup de pays d’Afrique, la démocratie n’est encore qu’un slogan. Aujourd’hui, je suis un président de l’Assemblée nationale en sursis. Il est regrettable pour le Sénégal qui était un modèle en matière démocratique de voir un président de l’Assemblée se faire destituer par une majorité parce qu’elle est mécanique, et pour des raisons politiciennes, mettre un terme à un mandat consacré par la Constitution par le jeu de tripatouillage », a vivement éreinté ses frères, leur patron ainsi que la gouvernance libérale, sur les ondes de la Voix de l’Amérique, la « radio du département d’Etat ? », le futur ex-président de l’Assemblée nationale. Une protestation inconcevable, quelques mois seulement en arrière. Macky Sall a toujours en effet allégué haut et fort de sa loyauté envers le « frère » Secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais.

Tout au long de son entretien avec notre confrère Idrissa Fall de la Voix de l’Amérique, Macky Sall n’a ni réaffirmé son ancrage au Pds, ni renouvelé sa soumission à la seule « constante ». On se souvient que récemment dans son fief en pays Sérère, l’ancien numéro 2 du Pds porté par une foule de sympathisants en délire a déclaré : « Je reviendrais sur tout cela avant peu ». Comme Jésus-Christ ?

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1.Posté par mane le 08/11/2008 13:46 | Alerter
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