Le Sénégal a le potentiel qu’il faut pour devenir un grand pays producteur de gaz, au vu des évaluations concernant ses ressources gazières, a affirmé dimanche, le président de la République, Macky Sall, prédisant que le pays atteindra l’émergence avant 2035.
‘’Aujourd’hui, il est établi que nous avons des ressources énormes en gaz. Nous avons aussi du pétrole. Nous attendons seulement les derniers développements pour avoir des évaluations. Ce qui est évalué est suffisant pour faire du Sénégal, un eldorado gazier’’, a-t-il dit.
Le président Macky Sall s’exprimait lors d’une rencontre avec des cadres et des promoteurs économiques de la Plateforme pour l’émergence et la citoyenneté.
‘’J’ai décidé, parce que moi je vais partir en 2024, c’est mon vœu, mais avant cela, cette activité [exploitation et exploration du pétrole et du gaz] sera encadrée. Les ressources, leur destination, l’usage seront tout à fait maîtrisés’’, a-t-il promis.
Il a soutenu que le Sénégal sera émergent avant 2035, notant que les projections n’avaient pas intégré, lors de l’élaboration du Plan Sénégal émergent (PSE), les découvertes de pétrole et de gaz.
Le président Sall a rappelé le travail mené par les techniciens de PETROSEN durant des années, pour vendre les potentialités du bassin sénégalais dans les fora et conférences à travers le monde.
Selon lui, plus de 500 milliards de francs CFA avaient été ainsi investis à perte sans découverte, mis à part les puits de Gadiaga et Diamniadio.
‘’La recherche pétrolière est une activité sérieuse régie par le Code pétrolier de 1983. Il définit tout le cadre d’intervention. Rien n’est fait au hasard, personne ne peut s’amuser sur les conventions pétrolières. Aucun gouvernement’’, a martelé Macky Sall.
‘’Il faut que le débat soit sérieux, sincère, tienne la route. Ensuite, quand on dit que le Sénégal a perdu des milliards, que personne ne nous a payés dans les transactions, c’est parce qu’on ignore comment fonctionne l’exploration pétrolière. On ignore ce que dit la loi. Comme dans tous les pays l’exploration pétrolière est une activité risquée (…), elle est défiscalisée’’, a poursuivi le chef de l’Etat.
Il a indiqué que quand la production va débuter avec le premier baril, les compagnies commenceront à payer.
Une nouvelle découverte de gaz naturel a été réalisée la semaine dernière par la société américaine Kosmos Energy, après le forage du puits d’exploration Yakaar-1, à environ 95 km au nord-ouest de Dakar.
La société américaine Kosmos Energy a terminé début 2016, sa première phase d’exploration dans ce bloc, qui s’est soldée par des découvertes importantes de pétrole et de gaz.
Ainsi, le champ gazier découvert en janvier 2016 est considéré comme le plus important gisement en Afrique de l’Ouest, avec des réserves estimées à 450 milliards de mètres cubes de gaz.
La société britannique BP a "acquis un intérêt de 49,99 % dans Kosmos en février. En plus de Kosmos Energy, les autorités sénégalaises travaillent avec la compagnie pétrolière Cairn, basée à Édimbourg (Royaume-Uni) et Total (France) pour l’exploration du pétrole et du gaz dans les années à venir".
APS
‘’Aujourd’hui, il est établi que nous avons des ressources énormes en gaz. Nous avons aussi du pétrole. Nous attendons seulement les derniers développements pour avoir des évaluations. Ce qui est évalué est suffisant pour faire du Sénégal, un eldorado gazier’’, a-t-il dit.
Le président Macky Sall s’exprimait lors d’une rencontre avec des cadres et des promoteurs économiques de la Plateforme pour l’émergence et la citoyenneté.
‘’J’ai décidé, parce que moi je vais partir en 2024, c’est mon vœu, mais avant cela, cette activité [exploitation et exploration du pétrole et du gaz] sera encadrée. Les ressources, leur destination, l’usage seront tout à fait maîtrisés’’, a-t-il promis.
Il a soutenu que le Sénégal sera émergent avant 2035, notant que les projections n’avaient pas intégré, lors de l’élaboration du Plan Sénégal émergent (PSE), les découvertes de pétrole et de gaz.
Le président Sall a rappelé le travail mené par les techniciens de PETROSEN durant des années, pour vendre les potentialités du bassin sénégalais dans les fora et conférences à travers le monde.
Selon lui, plus de 500 milliards de francs CFA avaient été ainsi investis à perte sans découverte, mis à part les puits de Gadiaga et Diamniadio.
‘’La recherche pétrolière est une activité sérieuse régie par le Code pétrolier de 1983. Il définit tout le cadre d’intervention. Rien n’est fait au hasard, personne ne peut s’amuser sur les conventions pétrolières. Aucun gouvernement’’, a martelé Macky Sall.
‘’Il faut que le débat soit sérieux, sincère, tienne la route. Ensuite, quand on dit que le Sénégal a perdu des milliards, que personne ne nous a payés dans les transactions, c’est parce qu’on ignore comment fonctionne l’exploration pétrolière. On ignore ce que dit la loi. Comme dans tous les pays l’exploration pétrolière est une activité risquée (…), elle est défiscalisée’’, a poursuivi le chef de l’Etat.
Il a indiqué que quand la production va débuter avec le premier baril, les compagnies commenceront à payer.
Une nouvelle découverte de gaz naturel a été réalisée la semaine dernière par la société américaine Kosmos Energy, après le forage du puits d’exploration Yakaar-1, à environ 95 km au nord-ouest de Dakar.
La société américaine Kosmos Energy a terminé début 2016, sa première phase d’exploration dans ce bloc, qui s’est soldée par des découvertes importantes de pétrole et de gaz.
Ainsi, le champ gazier découvert en janvier 2016 est considéré comme le plus important gisement en Afrique de l’Ouest, avec des réserves estimées à 450 milliards de mètres cubes de gaz.
La société britannique BP a "acquis un intérêt de 49,99 % dans Kosmos en février. En plus de Kosmos Energy, les autorités sénégalaises travaillent avec la compagnie pétrolière Cairn, basée à Édimbourg (Royaume-Uni) et Total (France) pour l’exploration du pétrole et du gaz dans les années à venir".
APS