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Macky Sall aux responsables DSE-APR de France: «Vous m’avez trahi,vous avez utilisé l’argent à d’autres fins, mais on verra...»

Rédigé par leral.net le Samedi 18 Mai 2019 à 22:23 | | 0 commentaire(s)|

Le Consul général du Sénégal à Paris, Amadou Diallo et le coordinateur de la DSE, Ameth Sarr, ont eu chaud, très chaud même, quand le Président Macky Sall les a reçus hier, tard dans la nuit, à la résidence parisienne de l’ambassadeur du Sénégal en France. Au menu de la rencontre, le bilan, notamment financier, de la présidentielle de février dernier, rapporte le site « Infos15 ».


Macky Sall avait mis les moyens pour gagner en France, mais au finish, son score a été loin de ses objectifs. Beaucoup de militants avaient alors accusé l’équipe dirigeante de la DSE, d’avoir fait main basse sur une bonne partie du budget de campagne. L’affaire a naturellement fait grand bruit. Le Président Sall, arrivé mardi dernier à Paris, avait alors intimé l’ordre à Ameth Sarr et compagnie de lui faire un bilan.

Selon nos confrères du site "infos15", l’objectif de cette rencontre était donc d’éclairer la lanterne du Président Sall sur la gestion des moyens financiers mis à leur disposition. Ils ont effectivement remis un document à leur patron. Inutile de vous dire que l’ambiance était plus que glaciale. L’enjeu était aussi important pour eux : si Macky Sall se laisse convaincre, ils sauvent leur peau ; dans le cas contraire, bonjour les dégâts.

Après avoir pris connaissance du contenu du texte, le patron de l’APR, très déçu, a commencé à les étriller copieusement.

« Je pensais que ce bilan était fait suite à une assemblée générale, mais je me rends compte que ce n’est pas le cas. C’est un faux bilan. Vous m’avez trahi, vous n’avez pas travaillé et pis, à chaque instant, vous demandiez une rallonge budgétaire. Vous avez utilisé l’argent à d’autres fins, mais on verra. »

Macky Sall, dit-on, qui était dans une colère noire, a aussi reproché à ses invités et à leur clan, d’être les véritables problèmes de sa famille politique en France. « Vous ne travaillez pas et vous empêchez les autres de le faire. Cette victoire dont vous vous targuez à tout moment, est pire qu’une défaite », leur a-t-il lancé à la figure.